Tout le contraire de son jumeau, Fléau Mortel, Croc est une déesse très impulsive et émotive qui fait très peu d’effort pour bien paraître aux yeux des autres. Elle n’a aucun contrôle sur les étranges envies qui peuvent la prendre par moment, puisque ceux-ci font la loi dans le domaine animal et déterminent le comportement de ses créations, et peut donc la faire changer drastiquement en un temps record, passant d’une incroyable docilité à une sauvagerie hors du commun. La réflexion n’est pas son fort, encore moins le mensonge et la fierté : elle est même agréablement honnête et directe lorsque comparée à son jumeau, quoiqu’un peu simple d’esprit et bien ignorante des coutumes humaines. Elle a aussi une très mauvaise mémoire à court terme et ne peut retenir une leçon simple que par une sévère répétition –l’une des premières raisons à ses nombreux exils. Bien qu’elle aime chasser, il n’est pas rare de la voir se laisser pourchasser par ses propres créations en se joignant à une troupe plus passive, étant après tout à l’origine des proies comme des prédateurs. La différence étant que, lorsqu’elle endosse elle-même le rôle du chasseur, elle ne tue pas, la chasse étant d’abord un jeu pour elle et non pas un moyen de survie. Néanmoins, quand vient le temps de protéger des bêtes sans défense, surtout contre les humains, elle devient une véritable maman ours. La métamorphose ne faisant pas partie de ses pouvoirs, elle n’apprécie pas du tout son apparence humaine et préfère de loin la cacher sous un masque.
Taille :: 1m66Poids :: 62 kgCorpulence :: Musculature très développée malgré sa fine taille, avec une poitrine plutôt petite. Teint de la peau :: BasanéeCouleur des yeux :: Brun foncéTaille des yeux :: Moyens, en amandeCouleur des cheveux :: NoirsCoupe de cheveux :: Plus bas que l’épaule, en plusieurs tresses parsemées de babioles ramassées ça et là (or, bois, ossements, etc.)Expression faciale :: SévèreVisage :: Ovale, aux traits très prononcésSourcils :: PetitsParticularités :: Beaaaaaaucoup de cicatrices, la plus évidente étant une marque de griffe directement sur son front.Style de vêtement :: Strict minimum sous une armure qui ne couvre que le nécessaire. Elle porte en permanence un étrange masque d’apparence inhumaine, et un gantelet serti de lames acérées faisant office de griffes. Il n’est aussi pas rare de la voir porter des crânes d’humains ou d’animaux à sa ceinture ou à son cou.Tatouages :: AucunÉpaules :: Assez petites, mais solidesMains :: Petites mains, doigts assez moyens, forte poigneJambes :: Longues et muscléesDémarche :: Rapide et agile, se déplace même parfois à quatre pattesSa voix :: Aiguë et proche du grognement.Première impression quand on le/la voit :: On pourrait croire à un animal, sauf qu’elle parle et qu’elle comprend ce qu’elle entend. Il y a souvent de quoi rendre nerveux, surtout quand elle a faim ou qu’elle est en colère...
Je ne suis pas comme les autres dieux. Pour la plupart d’entre eux, un seul exil est suffisant, et ensuite ils savent se tenir en place par peur de représailles. Moi… je n’apprends pas comme ça. Les animaux ne s’adaptent pas très rapidement, l’évolution peut prendre tellement de temps avant d’arriver au résultat escompté… alors moi? Je suis presque une espèce à part, d’un point de vue psychologique, et j’évolue très lentement. Mon tout premier exil remonte à très, très longtemps, à une époque où la ligne entre l’humain et l’animal commençait à peine à prendre forme. Après une violente dispute, j’avais mordu mon frère jumeau, Fléau Mortel, avec la ferme intention de repartir avec un bon morceau de chair. Je ne sais pas trop pourquoi, je voulais le faire, c’est tout. Notre Mère m’a arrêté avant que je ne puisse vraiment lui faire mal, et j’aurais fini par regretter par moi-même le fait d’avoir mordu le Dieu des Maladies, mais ça ne m’a pas empêché d’être punie et d’un seul coup, me retrouver dans un autre corps, sans souvenir ni pouvoir, un petit humain dans un très grand monde.
J’étais un des hommes les plus forts de la tribu, un leader depuis mon enfance surtout connu pour ma rapidité et, mieux encore, mon endurance… quand un petit animal s’approchait de nous, c’était mon genre de le poursuivre et de l’attraper, d’abord pour le jeu et le défi, et plus tard pour le tuer et le ramener à ma famille pour le dépecer et le manger. Au tout début, je n’osais pas vraiment les abattre, mais j’ai fini par avoir le courage de le faire. Ce n’était pas rare de manger de la viande d’un animal mort ou mourant, mais la viande fraiche était bien meilleure… Malheureusement, les carcasses étaient bien trop petites pour nourrir tout le monde, mais c’était mieux que rien. Plus je le faisais, plus je devenais meilleur, mais mes seules mains ne me permettaient pas de devenir plus ambitieux.Mais dans la tribu, tous les enfants étaient des frères et sœurs, à un moment ou un autre. Peu de réels liens de sang… mais une amitié assez forte pour nous unir comme si nous étions tous de la même famille.Certains des enfants et adolescents, donc, n’étaient pas aussi forts et fonceurs que moi, avec le courage d’affronter des bêtes sauvages. Oh, elles n’étaient jamais bien dangereuses, mais je suppose que pour les plus jeunes, faire ce que je faisais était inconcevable. Alors je leur ai demandé de me trouver quelque chose, n’importe quoi, qui pourrait m’aider à mieux confronter les animaux qui pourraient se défendre, à tuer ceux dont les os ne pouvaient être brisés par mes simples mains. C’était une drôle de demande, je sais, mais ils ont compris. Une pierre tranchante sur un bout de bois. Ce n’était pas beaucoup, mais c’était le début de quelque chose de beaucoup plus grand.Nous nous sommes tous améliorés, par la suite. Notre force était notre endurance et notre esprit de collectivité, et bientôt aucune bête ne pouvait nous échapper. Et nous étions des nomades, donc si nous pouvions apprendre, nos cibles, elles, ne se doutaient jamais de rien, et nous pouvions être n’importe où. Nous avions aussi rencontré d’autres tribus, pacifiques et incompétentes, mais nous étions assez confiants en nos propres capacités pour leur apprendre comment se débrouiller seuls et ensuite repartir, en demandant très peu en retour.J’ai grandi en tant que chasseur, et quand je suis devenu un adulte, j’étais le meilleur de tous. Mais j’étais confiant, trop confiant.J’ai fini par sous-estimer une proie et ça m’a coûté la vie.C’était une sorte de chien. Il n’était pas bien grand et je me trouvais suffisamment doué pour le chasser seul, il était rapide mais je voyais qu’il s’épuisait. Je l’aurais eu… mais les chiens sont intelligents, eux aussi. Ils ont compris que le nombre, contre quelqu’un comme moi, allait être leur force, alors au lieu de chercher à s’isoler, celui-là est allé chercher de l’aide.Un deuxième chien a bondi derrière moi et m’a mordu le mollet. Je me suis retourné et il y en avait déjà toute une meute après moi, à me sauter dessus, m’arracher des morceaux de chair en hurlant à la mort. Je crois que j’en ai tué un ou deux –je crois, pour me libérer, mais ça n’a pas aidé. Au contraire, ils sont devenus encore plus hargneux et l’attaque a repris de plus belle.Je ne sais pas si c’est la perte de sang ou la perte d’un organe trop important qui m’a achevé, mais je me souviens d’avoir fermé les yeux en sachant très bien que j’allais les rouvrir.
Les Scythes étaient un peuple… particulier, dans une ère de progrès qui a vu le plus d’exploits. Éparpillés aux quatre coins du monde (du moins, la partie de la planète qui formait à ce moment le « monde » pour les peuples des continents orientaux,) les différentes tribus ont évolué de manière différente, mais chacune d’entre elles est restée fidèle à une réputation de féroces guerriers, reconnus pour leur travail du métal et la force de leur cavalerie. Les animaux constituaient un aspect très important de l’art et ils étaient représentés partout. Une autre de leur particularité était que n’importe qui pouvait être un soldat, même une femme.Toute petite, j’étais déjà un exemple de docilité et de douceur, incapable de faire du mal à qui – ou quoi que ce soit même si ma vie en aurait dépendu. Incapable d’haïr, une discipline d’acier a quand même su m’enseigner plus de fermeté, au point où je suis devenue une jeune fille plutôt sévère, mais aimante et de bonne foi, préférant l’or au bout de mes doigts au fer entre mes mains. J’étais la fille de bonne famille idéale, au caractère fort mais aimée de tous, douée avec les enfants et, mieux encore, une très bonne enseignante qui savait retenir l’attention et l’intérêt des petites filles qui m’étaient souvent confiées. Plusieurs d’entre elles finiraient par partir à la guerre avec les hommes; moi, je n’en avais aucun envie. Tous s’entendaient sur le fait que je n’aurais jamais pu prendre une vie, alors me battre? Malgré tout, loin de vouloir passer pour une lâche, j’ai fait tout ce que je pouvais pour faire ma part dans la collectivité guerrière, enseignant aux jeunes enfants l’équitation et le défi qu’était se battre à cheval. C’était un jeu, la plupart du temps, je ne souhaitais pas les voir prendre cet entraînement trop au sérieux. Mais leur agilité et leur maîtrise s’en est retrouvée accrue.Enfin, je rencontrai un homme. Un soldat, comme les autres. C’était un bon parti. Nous nous sommes marié comme la coutume l’exigeant, sans remord ni regret, et à peine un an plus tard j’étais enceinte. Mais quelque chose s’est mal passé…Je n’ai jamais vu mon enfant. J’ai succombé à la perte de sang avant même de voir son visage et de savoir si c’était un garçon ou une fille.
Quel ennui. Quelle tragédie.Je suis né brisé et déformé. Un visage ridicule, un bras en moins et une jambe incapable de soutenir mon poids. À cette époque de bourgeois, rois, nobles et chevaliers, les gens comme moi mourraient rapidement sans trop de tracas ou lentement, en tant que martyr. J’étais dans la deuxième catégorie, si on veut : mon père, Stanley Hide, m’a caché dans notre misérable cabane toute ma vie en m’interdisant d’en sortir, et en m’ordonnant de tout simplement faire mon travail. J’étais son apprenti, d’une certaine façon, mais il ne m’a jamais payé et je n’avais aucune promesse de futur. C’était un tanneur, payé une modeste somme pour transformer la peau des animaux chassés en cuir dont toute la société était friande. Et moi, habitué à des carcasses sans vie, je rêvais d’en voir une vivante de mes propres yeux.Je n’en ai jamais vu.Le peu de vie que j’avais a pris fin à la mort de mon père. Il était vieux, et moi j’étais un adulte qui avait encore la conscience d’un enfant. Comme il me l’a toujours ordonné, je suis resté dans notre maison et j’ai poursuivi mon travail jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de peaux à tanner. Je n’étais pas si doué que ça, je n’avais jamais fait tout ce travail seul, et quand les clients de mon père sont revenus pour trouver un vieil homme mort et son fils monstrueux, ils sont partis pour ne jamais revenir.Jusqu’à ce que je meure de faim et de soif, j’ai continué de m’entraîner, pour créer le plus beau cuir possible.
Ton prénom :: Qu’leauwheïy Ton âge :: 19 ansTon puf:: Rigaam. Les gens de WoS m’ont connu sous le nom d’Anansi même si je crois bien que personne l’a remarqué, mais c’est une histoire à conter plus tard.Expérience de rp :: VétéranteComment as-tu découvert le forum? :: I made the damn thing. ‘^’Parrain/Marraine ? :: Moi-mêmeChoses à améliorer :: Fléau. C’t’un vrai horrible.Code du règlement :: Auto-validé