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Richard de Vermont
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Richard de Vermont


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MessageMar 18 Juil - 19:05
Il vient de se séparer de la désagréable Olivia et cela ne changeait strictement rien sur son attitude et sur ses sentiments sur l’endroit.

-Je suis autant dégoûté que choqué!  Moi, Richard de Vermont, kidnappé pour être abandonné ici!  Cet endroit encore plus dégoûtant que toutes les ruelles d’Angleterre!  Et là chaleur, mon doux!


En effet, la chaleur est écrasante.  Tenant son veston blanc contre lui, il s’obstine tout de même à garder son haut-de-forme.  Maintenant sorti de la noirceur, il cherche pour un peu d’ombre.  

Les édifices semblent tellement abandonnés et étranges.  En fait, tout était étrange, remarqua Richard, sauf que dans son vocabulaire, étrange veut plutôt dire laid et disgracieux.  Disgracieux comme ces étranges choses que Richard finit par croire que c’est des automobiles.  Il décide de s’approcher, mais en voyant les portes grandes ouvertes du bâtiment juste à côté de ces véhicules, presque invitantes avec leur vision d’ombre un petit peu rafraîchissante, il change d’idée et décide de rentrer.  Il est dur de ne pas manquer le grand insigne «HÔPITAL».  

-Y-a-t-il quelqu’un?  Je cherche de l’aide!

Il hurle encore, mais personne ne vient à sa rencontre.  Il décide de chercher par lui-même.  Il doit bien avoir un docteur ou une infirmière dans les parages.  Or, il ne trouve rien et encore moins quelqu’un.  Il poursuit ses recherches dans tout le premier étage, et il se rend bien compte que l’endroit est abandonné depuis longtemps.  

-Mais que s’est-il passé ici?  Ici et partout? murmure-t-il, perdu.


Il décide donc de vérifier les étages du haut.  Le deuxième étage est aussi sinistre et à l’abandon que le premier.  Plein d’instruments que Richard ne peut nommer semble l’observer, même si ce n’est clairement pas le cas.  Il longe le mur en les regardant en retour quand soudain son pied s’écrase sur une main molle.  Il saute vers l’arrière, couinant de peur :

-Oh seigneur j’ai touché un cadavre c’est tellement dégoûtant pourquoi il y a un cadavre là pourquoi il n’y a personne d’autres ici qu’un cadavre pourquoi tout le monde est parti je veux partir moi aussi je n’ai jamais demandé à être ici je veux juste retrouver Pearl ma petite Pearl que m’est-il arrivé et que t’est-t-il arrivé je n’ai jamais demandé pour tout cela est-ce parce que Fran et moi ne nous entendions pas alors pourquoi elle n’est pas là elle elle le mérite plus que moi d’être ici je suis trop pur pour être laissé ici qui aurait pu faire une chose pareil comme je les hais de m’avoir mis dans cette place si sale et si repoussante et OH MON DIEU LE CADAVRE EST VIVANT!!

Il hurle en voyant des yeux bien vivants l’observant, et pendant un petit instant de silence il reprend ses esprits et sa face galante pour tendre la main vers l’homme et se présenter :

-Milles pardons Monsieur, je ne voulais pas écraser votre main.  Pouvez-vous vous relevez?  Je suis Richard de Vermont, chapelier.  Puis-je connaître votre nom?


Avec sa terreur et son flot de parole qu'il a lâché depuis la minute où il est rentré dans l'hôpital, Richard ne se doute pas du tout qu’il ait pu attirer quelque chose de plus terrible que la saleté.
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Drake M. Jones
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MessageDim 6 Aoû - 11:44
Ok, ok Drake. Tout va bien, tout va très bien. T'as la tête vide, tu t'rappelles pas ce que t'as mangé ce matin, – ou hier, tu te projettes pas bien –, tout est flou, mais ça va. T'es vivant. Ça va. C'est le principal pour toi. Ton regard fixe un plafond haut que tu ne reconnais pas. En fait, en regardant un peu autour de toi, tu réalises que tu ne reconnais rien. Et tu ne sais pas si tu dois reconnaître quelque chose en fait. D'ailleurs, qu'est-ce que tu fous au sol Drake ? T'en sais trop rien, mais tu vas pas te plaindre. Tu sais pas si tu rêves ou si tu viens de te réveiller. Toujours est-il que pour le moment, t'es bien là où tu es et... Oh ? Tu réalises quelque chose, enfin. L'endroit où tu te trouves est dans un sale état. Ça te faut penser vaguement à un environnement que tu aurais déjà vu, mais le souvenir est si loin que tu ne vas pas te fatiguer à aller le chercher. Ça finira bien par te revenir. T'as bonne mémoire d'habitude, mais là, t'as cette impression que ton cerveau a été passé dans un syphon ou dans un tambour, tellement secoué qu'il peine à se retrouver, un peu comme un gosse hagard en descendant d'un manège qui tournait trop vite. Tu te plains pas ceci dit, c'est l'néant, mais ça le sera pas très longtemps. Pour le moment, tu te sens un peu engourdi. Un peu comme si tu avais marché longtemps, et que d'une façon ou d'une autre, t'avais échoué là, dans cet endroit que tu n'identifies pas. Au moins, t'es tout seul. Au moins t'es tranquille. Paresseusement, tu lèves un bras, observes es doigts, regardes si à tout hasard, quelque chose sur ton corps expliquerait ta lassitude. Et tu en viens à la conclusion que peut-être, tu as juste trouvé le coin où tu te trouves parfait pour crécher. Avec mollesse, tu laisses retomber ta main. Tu repartirais bien dans une petite sieste. D'ailleurs, tu t'appliques à plonger dans le sommeil, c'est pourquoi, tu perçois une voix qui te semble lointaine et tu ne t'y attardes pas plus. Tu n'en aurais plus fait cas si quelques minutes après, ta main ne s'était pas retrouvée écrasée, arrachant de tes lèvres une phrase d'une éloquence et élégance digne des plus grands classiques de la littérature anglophone :

« Oh merde, bordel, ça fait mal ! »

Ça t'oblige à ouvrir les yeux, et ton regard doré se pose sur un... huluberlu mal habillé en plein monologue ? Tu clignes des yeux un instant, puis tu l'observes sans rien dire. Il te sort de ta bulle de tranquillité pour ensuite ne pas te calculer. Bien... Si tu le fixes assez longtemps, il réalisera peut-être que tu es encore là, et surtout que tu es loin d'être un cadavre. Ou alors un cadavre bien vivant. Alors tu le fixes sans sourciller. Par réflexe, tu le détailles minutieusement aussi. Petits tics, manies, peu importe, tu relèves tout ce qui peut passer sous ton regard sans être inaperçu. Tu te demandes d'où débarque cet alien. Où est-ce qu'on s'habille comme ça dans les temps qui courent ? C'est si... Cul serré. Ah ouais, le gars se balade en haute couture quoi. Tu ferais presque tâche à côté avec ton jean délavé, ton débardeur oversize un peu déchiré et tes vieilles Converses fatiguées d'avoir été si souvent portées. Presque parce que tu te sais beau et c'est amplement suffisant pour effacer la tâche. Comme le type au chapeau déblatère encore, tu étouffes un bâillement du dos de ta main, saisissant au vol les informations qui coulent de son flot de paroles en espérant qu'elles ne t'inondent pas. Et finalement, tu n'apprends rien de bien intéressant. Alors tu bâilles encore. Et voilà que ton gentleman semble capter que tu es bien vivant. Ah. Quand même. Même si tu en perds tes deux oreilles, ça valait la peine de le fixer ainsi.

Tu arques un sourcil alors qu'un court instant de silence s'installe puis tu observes avec attention la main qui t'es tendue. Tu peux te relever seul, tu en es à peu près certain. Et si sa poigne est aussi dure que le poids de son corps écrasé sous sa chaussure, alors tu passes volontairement ton tour. Toutefois, tu finis par la saisir pour te relever, prenant bien soin de ne pas te servir de ta pauvre main écrasée, dont tu fais bouger les doigts pour faire passer un peu plus vite la douleur.

« Tout va bien, je m'en remettrai... Moi c'est... Drake ? »

Tu ne sais pas pourquoi ta mémoire est si floue, mais tu espères qu'elle te reviendra vite. Parce que " Drake " étant la seule information qui te remonte à l'esprit te concernant, tu ne penses pas aller bien loin. Tu sais qu'il y a autre chose, comme la raison pour laquelle tu as échoué au sol comme un déchet, mais tu n'arrives juste pas à voir quoi. Toutes ces informations sont comme cachées sous un épais brouillard qui met du temps à se dissiper.

« Drake... Drake, Drake, Drake... Ouais. En fait, j'ai un p'tit problème de mémoire là. Je me souviens pas. Mais j'suis sûr que mon prénom c'est ça. »

Tu passes une main dans tes cheveux, parce que c'est frustrant mine de rien de n'avoir qu'un bout d'information. Mais comme rien ne te revient, tu décides de passer à autre chose. Tout reviendra dans l'ordre, c'est certain. Alors tu jettes un regard circulaire à la pièce où le type au chapeau et toi vous trouvez, et tu vas explorer un peu les coins. Tout est dans un si mauvais état. Oh. Est-ce que c'est du matériel médical ? Ça te dit quelque chose mais tu ne sais pas vraiment quoi... Tu te penches, ramasses un bout de verre brisé que tu balances un peu plus loin peu après avant de te tourner vers ton compagnon de fortune.

« Chapelier vous dites ? Ça existe encore à notre époque ? Bien, dites moi, vous avez une idée de l'endroit où on se trouve ? Parce que j'ai une dent contre les hôpitaux alors je vois pas ce que je fais ici. Et pourquoi tout est détruit comme ça ? »

HRP:
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MessageSam 19 Aoû - 17:33
Richard rencontre ainsi le jeune Drake. Ce dernier ne se souvient pas de son nom de famille, il a d’ailleurs oublié beaucoup de choses. Une perte de mémoire, que le pauvre dit. Le chapelier le croit bien.

-Mon pauvre, c’est terrible! Vous avez…


Malheureusement, il n’a pas le temps de dire d’autres choses. Il se fit interrompre quand Drake lui a parlé de sa profession qu’il trouve bien étrange. Richard veut bien le comprendre, avec la nouveauté qu’est la vapeur et le nombre grandissant d’usines, mais il reste quand même un chapelier très reconnu. Dès qu’on dit son nom, on pense automatiquement aux fabuleux couvre-chefs dont seul lui a le talent de fabriquer. Et quel drôle de terme, «notre époque». En même temps, il peut le dire avec beaucoup de symbolisme, car le pays connaît de grands changements qui vont marquer l’histoire pour toujours. Il n’y a donc rien de mal à parler ainsi.

En vérité, Richard éprouve de meilleurs sentiments pour Drake que pour Olivia. Ce n’est déjà pas très compliqué, mais l’homme privé de ses mémoires semblent déjà plus gentil. C’est sûr que le fait qu’il le vouvoie en a pour beaucoup. Il reste poli malgré sa confusion. Quant à son apparence (car oui, pour Richard c’est très important), ses fringues sont étranges. Pas le même étrange qu’Olivia, mais disons un démodé que le chapelier ignorait l’existence.

Lorsque l’homme pose ses questions, Richard l’invite à marcher avec lui. Lorsqu’ils sont éloignés du couloir, Richard commence à répondre :

-Ah, mon cher Monsieur, si je savais ce qui se passe ici, il m’aurait fait plaisir de vous l’expliquer. Hélas, je ne peux que vous confirmez que nous sommes bien dans un hôpital et que tous les lieux que j’ai vu sont dans le même piètre état. J’aurais cru que vous seriez venu ici à cause de votre perte de mémoire, mais si vous n’aimez pas les hôpitaux, ce n’est peut-être pas le cas. Moi aussi, je n’aime pas vraiment les hôpitaux. L’idée des microbes qu’il pourrait y avoir me répugne. Moi, je reviens d’un tunnel plongé dans le noir, et je n’ai aucune idée comment je me suis retrouvé là. Peut-être que comme vous, j’ai perdu mes souvenirs. Mais, contrairement à vous, je me souviens de plus de choses. Je me rappelle de ce que je faisais avant de me retrouver dans ce tunnel. C’était…rien de spécial, mais je m’en souviens très bien, et je sais que ce n’était pas un rêve.

Ah non, il a espéré que le départ de Pearl ne soit qu’un terrible cauchemar, mais il sait que c’en n’est pas un.

-Mais rassurez-vous, peut-être que votre perte de mémoire n’est que temporaire. Aucun médecin aurait eu l’audace d’abandonner un patient ainsi, il doit donc avoir un spécialiste pas loin. Je suis certain que si nous cherchons, nous pourrions en trouver un et…


Tout d’un coup, la fenêtre qu’ils sont en train de passer à côté éclatent en morceaux, laissant apparaître une main géante et grise. Richard s’en éloigne tout de suite en couinant, échappant aux doigts agités en quête de je-ne-sais-quoi. Puis il parvient à voir des yeux de l’autre côté, et il fait contre son gré un contact visuel avec ce regard haineux. Il le brise aussitôt, mais c’est juste cela qu’il fallait pour qu’une deuxième main surgit du trou. Le chapelier recule encore plus. Puis les mains se mettent à arracher les rebords de la fenêtre morceau par morceau. Elles les lancent dans tous les sens, et le noble ne tarde pas à encourager son compagnon à se sauver avec lui.

Il court donc, et quand il sent déjà ses forces le quitter, il entend derrière lui un bruit fracassant suivi d’un rugissement terrible et humanoïde. Il ne se retourne même pas pour voir de quoi il s’agit, les cris et les hurlements monstrueux lui mettent suffisamment la puce à l’oreille pour dire qu’ils sont en danger. Il commence à ralentir son pas malgré tout, et entends les bruits se rapprocher de lui. Les joues roses d’épuisement, il tente de rejoindre Drake mais n’y parvient pas. Il jette finalement un bref coup d’œil derrière lui pour voir où est la chose.

La «chose» est juste derrière lui et tends le bras pour tenter de le saisir par les vêtements. Elle est encore trop loin, mais parvient à déchirer le bas de la jambe de son pantalon. Elle déchire entre ses dents acérées le peu de tissu qu’elle a pu arracher telle une furie. Richard trotte soudainement. Il est quand même fatigué, et sait qu’il va encore ralentir, permettant peut-être au colosse gris de le rattraper.

Il voit une salle de chirurgie et sans penser, crie à Drake avec une voix un peu plus aigu que tout à l’heure :

-Allons se cacher ici!

Il pénètre donc, dans une petite course loufoque, dans la salle. Après que Drake soit rentré, il referme tout de suite les portes et recule. Il attend un instant avant de se retourner vers l’homme.

-Fiou! Nous l’avons échappé belle, mais j’espère juste qu’il ne nous a pas vu rentrer. Je n’ai aucune idée qu’un tel animal peut exister! Est-ce comme cela que les singes ressemblent?!? J’ai entendu dire que les gorilles étaient gris, mais je ne pensais pas qu’ils étaient aussi laids! Mais qu’est-ce qu’un gorille peut bien faire dans un hôpital!

S’il ne faut pas que le monstre les voit, c’est à espérer qu’il ne doit pas les entendre non plus…

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MessageMar 10 Oct - 16:07
Tu ne vas pas aller bien loin. Tu n'as pas besoin d'être savant pour le savoir. Ce type sent l'ignorance à plein nez, odeur dégagée après quelques mots. Non pas qu'il soit stupide. Il parle bien – trop bien – pour paraître imbécile. Mais ce n'est sûrement pas lui qui va te sortir de la situation étrange dans laquelle tu te trouves, puisqu'il semble en savoir à peu près autant que toi, savoir qui n'est pas bien grand en l'occurrence... Alors, passé ton intérêt premier, tu espères à présent qu'il s'en aille. Tu n'as jamais été Monsieur Tout le monde, et tu as toujours été mieux laissé tranquille dans ton coin. Te réveiller dans un hôpital ne changerait absolument rien à ça. Alors, même s'il t'invite à marcher, et que tu le suis, tu souhaites de toutes tes forces qu'il te salue et disparaisse de ta vue. Mais, de toute évidence, le chapelier ne voit pas les choses de la même façon, puisqu'il se met à débiter toute sorte de parole que tu ne cherches pas à interrompre. A quoi bon ? Tu ne parles pas autant toi-même, et tu n'as jamais rencontré de gens capables de parler autant en si peu de temps à un inconnu. Parce que c'est tout ce que vous êtes pour l'instant, et tu ne crois pas lui avoir demandé tant d'informations. Et puis sérieusement. Tu es peut-être du genre ermite, et oui, c'est vrai, à l'heure actuelle, tu es aussi amnésique mais tu as suffisamment de bon sens pour ne pas être venu te pointer dans ce lieu délabré et insalubre à cause de ta mémoire défaillante. Même un mourant ne viendrait pas dans cet endroit et préférerait crever dehors... D'ailleurs, aucune personne censée — ce que tu veux t'appliquer à être en quittant rapidement les lieux — ne voudrait rester dans un endroit pareil. Quel médecin accepterait de bosser dans de telles conditions et quel patient voudrait volontairement se faire soigner dans un tel environnement ? C'est ce que tu t'apprêtes à rétorquer lorsqu'une fenêtre à côté de laquelle vous passez éclate en mille morceaux, traversée par... une main.Ton compagne de fortune lâche un cri de fillette. Tu n'as pas besoin de voir les mains qui arrachent le mur pour comprendre que c'est le moment de passer en mode survie et de fuir. Aussi, tu te mets à courir, sans même prendre le temps d'être choqué par ce que tu viens de voir. Tu es de toute évidence en bien meilleure condition physique que le chapelier et ton instinct te hurle « chacun pour sa peau ! » pourtant, même si tu te sens caoable de t'en sortir, tu jettes un regard par dessus ton épaule, pour voir où en est l'autre. Et le moins que tu puisses dire, c'est qu'il a eu chaud. La chose qui vous poursuit est parvenue à lui arracher un bout du pantalon, te donnant l'aperçu de ce qu'elle serait capable de vous faire si elle parvient à attraper l'un de vous. Tu n'es pas encore horrifié mais ça ne saurait tarder, c'est pourquoi tu ne réfléchis pas à deux fois avant de te précipiter dans la petite salle indiquée par le manifeste déficient sportif qui t'accompagne. Tu songes un instant à tout barricader, mais au souvenir de l'état dans lequel ont fini la fenêtre et le mur, tu ne vois pas d'utilité.

« Ok... C'était quoi ce truc ?! »

Tu te poses la question sans vraiment vouloir connaître la réponse. C'est peut-être mieux de ne pas savoir. Ton cerveau se met en marche. Tu ne veux peut-être pas savoir ce qu'était cette chose mais ce que tu veux savoir en revanche, c'est comment lui échapper, et ce n'est certainement pas en restant cloîtré dans cette pièce.

« Ça mon p'tit pote, c'était pas un gorille.Il faut qu'on s'tire. On peut pas rester ici. »

Tu baisses naturellement d'un ton. Tu n'es pas spécialement excité à l'idée que vous soyiez repérés. Ton regard se balade dans la pièce. Chirurgie. Donc pas de sortie hormis la porte par laquelle vous être entrés. À moins qu'il n'y ait un trou quelque part dans un mur, vous êtes morts. Pourtant, tu y crois. Parce que tu sens un courant d'air.

« Cherche un endroit où l'air passe, où il y a une fragilité dans le mur, n'importe quoi. On défonce à cet endroit et on part avant d'être rattrapé. »

Tu en oublies tes respects. Mais peu importe. C'est une question de survie.

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MessageLun 16 Oct - 18:07
-Ce n’est pas un gorille vous dites?  Ah non?  Mais alors qu’est-ce que c’est?  Êtes-vous sûr qu’il ne s’agit pas d’un gorille?  Moi-même je ne sais pas à quoi ressemble un gorille, mais ce que je me suis imaginé la première fois qu’on m’a fait part de l’existence de cette créature ressemble un peu à ceci.  Mais je l’imaginais plus gros, et je suis content que celui qui nous pourchasse soit bien plus petit que dans mon imagination…

Avant qu’il ne puisse dire davantage, Drake lui ordonne de chercher pour un courant d’air dans un mur ou un endroit faible à défoncer.  Richard hausse un sourcil en remarquant le changement de vocabulaire et de ton, et ne se gêne pas de le faire remarquer, ne baissant pas pour autant le volume de sa voix.  

-Monsieur, je comprends que la situation est affolante, mais nous devons rester poli l’un envers l’autre et nous devons garder notre calme.  Si nous nous énervons, nous allons être encore plus hors de contrôle que ce gorille si vous voyez ce que je veux dire.  Je vais ignorer votre comportement et faire ce que vous venez de me demander car je suis un vrai gentleman.

Mais il ne peut s’empêcher d’aller regarder de plus près l’équipement qui prône au milieu de la pièce.  Certains instruments lui semblaient monstrueux tant ils l’intimidaient par leur forme et leur étrangeté.  Mais d’autres semblaient aussi inoffensifs qu’une aiguille.  Il en trouve justement une qui traîne sur une civière.  Enfin quelque chose de familier!  Sauf que…l’aiguille était ensanglantée.  Son rouge reluisait, ce qui fit douter le chapelier.  Mais c’était quand même un outil à ne pas négliger.  Mais s’il l’utilise, sa réputation serait ruinée si on apprenait qu’il utilise du document douteux, surtout si Drake le voit.  Il s’assure donc que personne ne le regarde faire et sort son mouchoir déjà poussiéreux.  Il crache rapidement, mais toujours élégamment dedans et astique aussitôt l’aiguille.  Le rouge s’efface un peu, mais on peut voir qu’il en reste si on plisse suffisamment les yeux.  Il se dépêche donc de la cacher dans sa veste.  Il s’en va enfin vers les parois pour faire comme si rien n’était et qu’il faisait déjà sa tâche.

Il longe le mur, mais ne perçoit pas vraiment de courant d’air.  C’est sûr que sa perception n’est pas la plus efficace, alors c’est sûr que ça n’aide pas.  Il fait quand même un effort, mais se lamente bientôt de ne rien trouver.  Il cherche une zone plus sensible.  Ils ont peut-être plus de chance avec ça, car la pourriture a grimpé aux murs.  Certaines places doivent être plus fragiles, si c’est le cas.  Il n’ose toutefois pas toucher ces tâches foncées.  Il a l’impression d’être pétrifié sur place juste à l’idée de devoir le faire.  Il décide donc de donner quelques coups de pied pour tester la fragilité.  C’est ses souliers qui vont souffrir, mais il préfère cela aux gants déjà salis.  Il donne quelques coups, et sent qu’il arrive à sensibiliser la zone un peu.  Mais ce n’est pas assez.  Il en donne d’autres encore, et s’interrompt brusquement en percevant quelque chose de complètement nouveau sur sa cheville à l’air libre.

-Oh Seigneur!  Ce n’est pas possible!  Comment est-ce arrivé?  Quand?...Où?…Comment?...Qui?  QUI!  Qui aurait osé?...Monsieur Drake, regardez ce que…

Il entend le gorille rugir, et il lui semble qu’il soit plus près que tout à l’heure.  Il frissonne, puis continue de plus belle à frapper le mur, laissant en suspense sa découverte tout simplement incroyable et inattendue.  

-Monsieur Drake, auriez-vous l’amabilité de venir me donner un coup de–

Soudain, le carton cède sous son pied qui s’y enfonce brusquement.  Une partie de sa jambe vient de disparaître dans le mur.  Paniqué, il essaie de le retirer, mais il est tellement affolé qu’il n’arrive à rien.  Il demande de l’aide à son collègue, et à peine que celui-ci s’approche de lui qu’il entend la porte voler en éclats.  Il retourne vivement la tête pour voir le colosse faire une entrée terrifiante.  Il gueule en les voyant, et vient vers leur direction.

Deux fois plus effrayé, le chapelier secoue désespérément sa jambe pour essayer de se sortir de sa situation.  S’il pouvait se calmer, il y arriverait, mais il en est tout simplement incapable face à ce danger de mort.  Ses peurs se multiplient, car il a aussi peur que Drake le laisse tomber.  Après tout, la sortie était juste là, le jeune n’avait qu’à courir discrètement et il était déjà beaucoup plus sauf qu’en ce moment.

Le monstre a le temps de le rejoindre, avant qu’il ne parvienne enfin à se sortir de là.  À la toute dernière minute, il parvient à libérer, et si ce n’était pas assez pour lui faire voir à quel point qu’il était chanceux d’être encore en vie, le dangereux primate détruit le mur en un coup, exactement là où Richard se tenait.  Pendant que la bête grisâtre réalise qu’il a manqué son coup, le noble Anglais se faufile sous le bras géant qui se déprend du mur sans difficulté.  À petits pas pressés, il se sauve vers la sortie maintenant sécuritaire.   Le singe immense se remet tout de suite à le pourchasser.  Mais cette fois-ci, l’homme a de meilleurs réflexes et s’y prépare mieux.  Il repère une civière et la charge de tout ce qu’il peut trouver, à vitesse grand V.  

«Puis il se met à pousser le tout le plus vite possible vers le monstre, qui balance violemment les bras devant lui.  Caché derrière la civière, Richard prie pour qu’il ne se fasse frapper.  Il a envie de tout lâcher et de courir vers la sortie sans penser à quiconque d’autre que lui, mais il continue.  Pour se donner du courage et de l’espoir de survivre, et lance son plus merveilleux cri de guerre, un bon «aaaaaaaah!» avec un accent anglais, très convaincant qui déstabilise la bête.  Il la frappe de plein fouet dans le ventre, et celle-ci, déjà surprise au départ, se laisse pousser furieusement dans le trou qu’elle élargit encore plus en tombant dedans.  Son corps s’y retrouve presque entièrement, et Richard lui laisse la civière dans l’estomac, et quitte les lieux avec gracieuseté, acclamé par tous.  Tout le monde se met à louanger Mister de Vermont, chapelier de grande renommée et chasseur de monstre réputé… »

Cela aurait été le scénario parfait.  Mais ce ne fut pas le cas.  La réalité est bien plus cruelle, avec sa technologie compliquée et difficile.  Surtout pour notre prétendu héros qui ne s’y reconnait pas du tout.  Il n’a jamais pu pousser cette civière, car cette dernière était barrée.  Lui qui se trouvait dans un monde futuriste sans le savoir, il était encore moins au courant du fonctionnement de matériel médical.  Eh oui, la civière est barrée,et il ne le sait même pas.  Donc il laisse tomber son plan et prend la fuite.

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