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Orhin T. Vixen
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Orhin T. Vixen


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MessageVen 26 Jan - 14:47
Orhin eut la surprise, en rentrant de sa fructueuse escapade nocturne, arrivant à la gare, de constater qu'Azzuen n'était plus là. Était-elle morte ou simplement parti se sentant abandonné ? Encore une question qui se rajoutait au panel se dessinant peu à peu dans son esprit se libérant doucement des limites étroites de son monde et de ses croyances, même s'il ne considérait pas que son monde soit si étroits que ça, seulement les gens et leurs pensées influencées par leurs peurs et celles des autres.

Le petit matin narguait la fin de la nuit, pointant son aurore sur ce nouveau monde qui n'avait pas de nom, laissant apparaître désastre et ruines. Tout était en morceaux, simple mélange de chose brisé et de construction détruite par soit des événements inconnus ou ravagé par le passage du temps. Il sortit observant l'aube et ses couleurs.

Heureusement, le soleil est le même ici.    

Puis il se mit en route. Flore lui en avait révélé bien assez pour qu'il se satisfasse de leur première rencontre. Surtout sur les trois questions qu'elle lui a permit de poser pour y répondre honnêtement. A quoi s'attendait-il … Ou plutôt, à quoi s'attendait-elle ? A ce qu'il lui demande s'il ferait beau le lendemain ? Bien qu'essentielle, il avait compris qu'elle ne pouvait ou ne voulait répondre à l'intégralité de ses questions.

Elle en sait plus que ce qu'elle ne veut l'admettre.    

Deuxièmement, elle n'avait répondu réellement qu'à une question sur trois. La première, probablement pour la raison ci-dessus, la deuxième, ne dévoilant que la soit disant bonté de ses « Sauveurs... ». Elle détenait des pouvoirs, qui dépassaient l'entendement, au-delà de tout ce qu'il avait bien pu connaître, détruisant même le concept de sorcière de son monde. Et puisque sa présence ici résultait de la volonté de plusieurs personnes, il devait supposer qu'ils devaient être aussi fort qu'elle.

Peut-être même plus puissant encore …    

Les jours se succédaient, buvant la neige ou la glace qu'il faisait fondre dans des récipients de fortune qu'il trouvait ou se fabriquait, mangeant le peu qu'il trouvait également. Comment pouvait on envoyé des personnes vivre ici et prétendre les avoir sauvés ? Curieux sauveurs, l'envoyer dans un endroit ou il n'y a pas âme qui vive, il n'avait croisé donc que deux personnes et la première était la plus censé.

La faim le gagnait au fur et à mesure que les jours défilaient. Il s'était dirigé lentement en dehors de la ville, croisant de temps à autres des créatures, fuyant pour se cacher, dormant peu, de peur de n'être qu'une proie facile, mourant bêtement dans son sommeil. Il tenait bon, courant à travers les arbres froid et inaccueillants, couvrant à merveille la couleur du soleil. Il faisait jour et il se pensait la nuit sous l'obscurité, peut-être que cette forêt était hanté, ce qui était certain, c'est que ses ravisseurs étaient bien vivant.

Encore ces bêtes ressemblant à des loups. Bien moins nombreux que la fois précédente. Deux à supposer. La lumière peinait à percer les arbres au loin mais en les atteignant, cela débouchait à une sorte de temple en pierre à ciel ouvert, dont il ne reconnaissait pas la provenance. Ce qui pouvait être normal en l’occurrence puisqu'il n'était pas dans son monde. Il devrait si habituer. Les prédateurs chassant leur proie commune, Orhin avait cependant une idée derrière la tête. A vrai dire, qu'une seule depuis plusieurs jours, et il se serait contenter de n'importe quelle forme de vie, même humaine s'il le fallait, il n'y avait eu que ces sortes de loup-démons, et cette idée le changeait.

Manger …  

Il souriait comme un délabrait, grognant parfois, l'on n'aurait su dire quelle bête chassait qui. Arrivant sur les marches du temples, l'une des bêtes l'avait rattrapé, sautant enfin pour attraper son repas humain tant mérité. Malheureusement, Orhin se retourna au dernier moment, saisissant les deux côtés du visage pour abattre violemment le cou de la bête sur un coin d'une pierre. Il se remit aussitôt à courir en entendant la nuque de son premier ennemi se craquer sous l'impact. Le dernier était entrain de le rattraper et il n'aurait probablement pas la même chance de tuer si facilement son adversaire.

- Et puis merde !  

Il stoppa net sa course et fit volte face, choquant au passage son adversaire pour ce retournement de conduite, pour courir en direction du loup et lui enchaîner un coup de poing. Il reprit son souffle.
Le vent époussetait les cheveux du lion, rafraîchissant au passage son front perlant de sueur. La bête le toisait d'un regard affamé, Orhin également. Les deux dernières bêtes s'affrontèrent sans tarder, échangeant coup de point et de griffes, morsures et chutes, Orhin saisit une pierre lorsque le loup-démon vint à trébucher et lui asséna un coup à la tête, profitant qu'il soit sonné pour continuer la mélodie que composait son crâne sous les coups sanglant, mêlé à son rire.

- Ahh ah ! AH AH AH AHAHAH ! Meurs ssaloperie ! Crève ! Crève !  

Le sang giclait et aussitôt, il s'attaqua à la peau ventrale de son adversaire.

- Viiiiiite, viite vite vite !! Allez ouvre toi, mais ouvre toi Bordel !!   

Enfilant une main dans la cage thoracique de l'animal, il prit enfin en main l'objet de sa convoitise et tira du plus fort qu'il put pour l'en extraire et la lever haut dans la lumière du soleil.

- OOOOUUUUUIII !!! AAAAHHH AH AH AH AH AH JE T'AI EU !  

Son rire, s'étendait sur tout l'endroit, résonnant d'un écho lointain mutant son rire, le rendant plus fou qu'il ne l'était déjà. Il le mangea. Il avait rencontré des Nubains en Europe, entendu des histoires et des légendes d'anciens peuples mangeant le cœur de leurs ennemis pour s'approprier leurs forces. Était-ce cette raison qui le poussait ainsi ou juste la faim ? Tombant sur ses genoux, il savourait le goût infâme du sang encore chaud coulant le long de son œsophage, quand il le vit.

Une silhouette pénétrant le territoire du temple. D'une main de libre, il la replongea dans la carcasse chaude de sa victime pour y retirer une côte et frotter le bout pointu contre la pierre pour l'aiguiser. A son approche, il grogna comme une bête, son estomac se contractant face au sang qu'il peinait à digérer. C'était son trophée, comme l'autre bête, et il ne comptait pour rien au monde partager, pas après les nombreux jours à attendre pour manger.

- Arrête toi ! T'es qui toi ? Aboya t-il d'un air menaçant.
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MessageDim 28 Jan - 20:41
C’est absurde, ce que je fais. Suicidaire, en fait.

J’aurais pu rester à la base, profiter du banc mou maintenant que nous sommes quatre dans l’équipage et me reposer comme je n’ai évidemment pas pu faire sur l’Île.  Mais non, j’ai décidé tout bonnement de sortir, seul, au beau milieu de la nuit pour explorer.  Je ne sais pas si j’ai l’intention de croiser au passage un de mes matelots que je n’ai pas encore revu, mais honnêtement je m’en moque si je vois leur cul.  Je ne m’inquiète pas pour eux, ils sont débrouillards, et je ne me soucie pas de quand ils vont revenir, tant qu’ils se ramènent le bacon avec de quoi que tout l’équipage puisse profiter.  De plus, je n’ai pas à attendre après personne si j’ai besoin de quoi.

En fait, si je suis présentement dans la forêt, c’est probablement parce que pour une fois, dans ma vie, je suis tanné de la mer.  Toutes ces plaisanteries sur l’Île m’en ont donné le ras-de-bol.  Anarchangel a déjà passé ici avant moi, mais la forêt, c’est vaste, ce n’est pas comme si j’allais emprunter exactement le même parcours.  Avec moi, j’ai une carte dessinée (jamais la vraie), mon épée et des fourrures de bêtes à grandes oreilles autour de mes mains.  J’ai aussi beaucoup de poids sur les paupières, signe de ma fatigue.  Il n’y a rien à s’étonner là, je ne me suis pas arrêté pour me reposer une seule fois.  Comment aurais-je pu m’arrêter, quand des bêtes de nuit me pourchassaient dès qu’elles me sentaient?  Je n’ai pas osé fermer les yeux de la nuit, de peur qu’elles me trouvent pendant que je suis endormi.  J’ai passé ma nuit à me faire traquer, j’ai réussi à en tuer quelques-uns, mais je n’ai pas pu rebrousser chemin avec une carcasse, les monstres étaient toujours à mes trousses.  Ça paraît qu’elles sont à l’aise pour chasser la nuit, car j’ai failli y laisser ma peau plusieurs fois.  Elles sont probablement encore après moi, sauf que je ne les entends pas.  Tant mieux, ça va me permettre de peut-être trouver cette maison qu’Anarchangel m’avait parlé.  Je crois l’avoir aperçu sur notre carte, elle est vachement bien dessinée, on dirait presque un château.  Mais à force de me faire courir après, je ne sais plus à quel point je suis dans la bonne direction.   Mais avec le soleil levant, j’ai peut-être plus de chance de la repérer.

Puis j’ai l’impression d’entendre des bruits pas loin.  Je pense tout de suite aux monstres, et je pense à courir dans la direction opposée quand je crois percevoir, un peu plus loin, la fameuse maison, sauf qu’elle a l’air vachement grande.  Je cours dans cette direction, faisant le moins de bruit possible, pour ne pas attirer les créatures.  Elles sont plus près, et je crois en même temps entendre une voix humaine.  Anarchangel?  L’autre bouncer?  Il n'y a qu'une façon de le savoir…

Je m’approche furtivement, et je découvre non seulement un homme qui est en train de se battre tout seul contre les bloody vicious monsters, mais je tombe sur la maison qui n’est définitivement pas la petite maisonnette que mon marin d’eau douce m’avait parlé.  Je suis tombé sur un vrai…château?  On dirait plus un temple.  C’est gigantesque, en tous cas.  Je baisse de nouveau les yeux vers l’individu, et je m’aperçois bien vite qu’il ne fait pas partie de mes mateys.  En fait, je ne l’ai jamais vu lui, pas même lors du passage dans la mer.  Il se défend bien, en tous cas.  Tant mieux pour lui, car je vais en profiter que lui et sa bande de joyeux lurons soient occupés pour passer discrètement pour me mettre à l’abri dans le temple et peut-être, juste peut-être, me reposer un peu.  Je suis vraiment fatigué, et je n’ai pas envie de m’épuiser pour un combat qui ne me concerne pas.  De toute façon, le lad semble bien s’en sortir : il vient de se jeter sur une d’elle, une pierre entre les mains.  Il me fait dos, et je m’éloigne silencieusement, mais ses cris et ses rires me parviennent toujours à l’oreille.  Je le regarde un peu de manière douteuse et méfiante, et j’ajoute à cela une face horrifiée et dégoûtée quand je l’entends chercher quelque chose dans le cadavre encore chaud.  Les bruits de chairs déplacées me parviennent encore entre quelques rires délirants.  Lui et sa carcasse ne sont plus qu’un point dans mon champ de vision quand j’entends un bruit de déchirement ainsi que le puissant cri de victoire de l’homme.  Je crois le voir soulever brièvement quelque chose en l’air, mais je ne tiens même pas à savoir, j’ai assez le cœur dans la gorge en ce moment.  Au lieu de perdre mon temps à deviner c’est quoi qu’il est en train de manger, je me sauve.   Et dire que je prenais Anar pour un fou avec sa collection de têtes, je me fais surprendre à tous les jours.  C’était dégueulasse, même pour moi qui a mangé bien des choses lors de voyages en mer.  Il faut dire que de la viande aussi fraîche, c’était dur à s’approprier.

- Arrête toi ! T'es qui toi ?

Je lâche un juron à voix basse.  J’étais sur le point de rentrer morbleu!  Comme si j’avais envie de discuter avec lui!  Je ferme les yeux et me les frotte, comme pour me donner un peu de courage et me garder un peu éveillé pour ce qui va s’ensuivre.  J’ai l’impression de me faire arrêter par des soldats qui sont prêts à me passer la corde au cou eux-mêmes.  Lentement, je lève les mains dans les airs et me retourne vers l’homme.  Un rouquin, en tenue de voyage que Ô miracle, j’arrive à reconnaître pour une fois.  Depuis le temps que je suis ici, suis-je en train de faire la connaissance de quelqu’un qui vient du même temps que moi?  Ce n’est pas ça qui va me rassurer pour autant.  Au contraire, le sang autour de sa bouche me donne le goût de disparaître comme par magie.  Je repère tout de suite la côte qu’il a dans la main.  Ça commence très bien une bonne relation, tiens.  Non sérieux, si je manque mon coup de pacifisme et qu’il décide de m’attaquer, je n’aurais peut-être pas le temps de dégainer mon épée, qui doit être bien visible.  Je ne dois pas manquer mon coup, et m'arranger pour le convaincre de ne pas me poignarder.

-Je suis le capitaine Alvaro Suarez, dit la Peste Rouge.  Listen mate, I be nah here fer trouble.  Je suis juste venu ici pour me reposer si possible.  

J’ai la furieuse envie de sortir ma bilboa, mais ça va juste empirer les choses.  Je dois faire la conversation innocente, question de détendre l’atmosphère et de pas à faire saigner quoi que ce soit.

-Je connais beaucoup de noms ici, mais ton visage ne me dit rien.  Who are ye? Tenshi?  Loki?  Tu ne serais pas un de ces sauvages par hasard?  Fais voir ton tatouage de clan.  Ye 'ave one right?

Je me rends compte bien vite du problème qui peut le rendre méfiant.  Je ne veux pas qu’il pense que je vais lui sauter à la gorge et crash him.  Je me reprends donc :

-Look, voici ce qu’on va faire.  Je dépose mon épée à terre, et toi tu vas faire la même chose avec ta…côte.  I swear I don't want t' see blood, too bloody fuckin' tired fer that.  Après ça tu te présentes gentiment comme moi, tu me montres ton tatouage, et on verra après.

Je ne sais pas vraiment si je veux avoir un autre cinglé dans mon clan, mais en même temps il se défendait vraiment bien.  We shall see, like I said.
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MessageMar 30 Jan - 13:23
L'ennui, lorsque l'on fait une nouvelle rencontre, c'est d'avoir un morceau de chair coincé entre les dents. Écoutant les revendications du nouveau venu, il se servit de la côte de l'animal fraîchement arraché et aiguisé pour se l'ôter de la bouche. Se levant pour être à hauteur de l'homme au chapeau, ridiculement les mains en l'air, il descendit des marches du temples, d'un pas et de bonds nonchalant.

- Mouais, là tu m'as convaincu.  

Resserrant sa poigne autour de la côte qui lui servirait de poignard si jamais le bougre viendrait à ne pas respecter ses propos lancées à la hâte, il le regardait en souriant. Enfin des habits, du textiles et un style qu'il reconnaissait, enfin quelque chose de familier se raccordait à ses connaissance de son monde se présentait à lui. Le problème, en émettant l'hypothèse qu'il vienne bien de son monde et probablement de la même époque que lui, c'est qu'en voyageant, il avait rencontré des personnes de tout genre confondu, et en vue de son accoutrement, il avait clairement reconnu le genre de personne qu'il avait en face de lui, l'un de ceux à sillonner les mers.

- Dis moi simplement, little boy …  

Toujours en descendant les marches, il songeait à craquer l'une de ses cigarettes mais le sang qu'il dégagea d'un revers de main de sa bouche, et ses lèvres humides ne l'aideraient pas à profiter savoureusement du tabac.

- Après, peut-être que je juge un peu vite, tu en conviendras mais …  

Il se tenait à présent bien en face de l'homme, son épée le faisait réfléchir. Une épée contre une côte, il aimait les défis, tout comme il appréciait le jeu qui s'était établi entre lui et Flore, puis, il avait affrontait bien plus terrifiant que lui, l'apparence n'étant qu'un détail, sa vie de débauche, de pillage et de cruauté avait rempli son comble de violence pour plus d'une vie qu'il lui faudrait expier. Peut-être était-ce également pour cela qu'il était dans ce monde, autre que pour participer à un jeu obscur. Il fit tournoyer la côte dans sa main avant de la lever légèrement en face de son opposant.

- Depuis quand la parole d'un pirate vaut-elle quelque chose ?  

Commençant à tourner autour en faisant des passes de jeu de jambes, il s'attendait à se faire attaquer promptement. Les pirates avaient beau être révolutionnaires, épris de libertés, amoureux des océans et des galères, respecter un certain code de pirate entre eux, mettre un point d'honneur à très peu de chose, ils avaient tous un point en commun, un goût très prononcés pour la trahison.
De plus, s'il se mettait à parler de chose incompréhensible, cela n'aidait en rien la chose. Orhin commençait à se poser de sérieuse question sur la présence des autres êtres humains dans ce monde, toujours au moment les plus inopportuns, hormis Azzuen. Flore était la plus troublante des deux mais un pirate au beau milieu d'un forêt, Ah ! La bonne blague. Il remua des épaules en faisant tourner sa tête et ensuite lança :

- All right boy, on peut se faire ça à l'ancienne si tu veux.  

Une bonne baston à main nue n'a jamais fait de mal à personne. Sauf ceux décédant d'une bonne baston à main nue. Il n'aimait pas se faire dicter quoique ce soit, lorsqu'il quitta la bande de voleur à Paris pour partir avec ses frères de routes, communément appelé bandit, meurtrier, voleur et tout ce qui s'en suit, il vint rapidement à la tête du groupe, utilisant les connaissances de chacun pour planifier les meilleurs coups, se faisant, ils avaient tous eus, pour la plupart, une vie prospère jusqu'à ce qu'il les quitta.
Puis ce n'était pas comme s'il s'attendait à ce que le pirate lâche tout bonnement son épée comme ça.

J'adore être pris pour un débile, des gens qui tombent du ciel comme ça, armé me demandant à moi de lâcher le seul truc qui me fait office d'arme …  

- Et c'est quoi cette histoire de tatouage ? De clan ? Jamais entendu parler.  

Et il bondit vers lui.
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MessageSam 3 Fév - 23:20
Je vois, juste avec l’air nonchalant qu’il prend pour se curer les dents avec son arme, qu’il n’est pas convaincu.  Je ne peux pas vraiment lui en vouloir, je suis du genre à me foutre de la gueule des gens.  Sauf que là je ne mens pas, en fait j’ai juste le goût de tourner les talons.  Ce n’est vraiment pas ma journée, ou devrais-je dire ma nuit, mais en même temps, j’ai un peu tout cherché.  C’est moi qui a été assez cakey pour sortir comme ça et de penser que raisonner avec un cinglé, un idiot, un coxcomb quoi, serait une bonne idée.

Mais ouais, je lui en veux quand même de se mettre à ça.  De se mettre à la provocation.  Je n’ai vraiment pas la forme pour ça présentement.  Je sens les poches sous mes yeux se creuser encore un peu plus sous mes orbites.  Dès qu’il commence à s’adresser à moi, je sens son détachement et son doute.  Normalement, je l’aurais mieux pris, mais certainement pas maintenant.  Je ne suis vraiment pas d’humeur pour ce genre de conversation, régulièrement ponctué de little boy alors que je suis plus grand que lui.  Je le laisse quand même parler, espérant qu’il finira par être content après, sauf que non.  Pendant qu’il me parle, je me retiens difficilement de me masser les yeux pour rester éveillé.  Je ne voudrais surtout pas le froisser en faisant ça, surtout que ce n’est pas vraiment de sa faute si j’ai pris une décision stupide.  Surtout que ce petit lad est une boule de nerf prête à défendre n’importe quoi, n’importe quand, et absolument pour un rien.  Enfin je dis défendre, mais peut-être que c’était pour autre chose qu’il m’a interpellé, mais je n’ai aucune idée de quoi ça pourrait retourner.  Je sens que ça va tourner mal cependant.

-Depuis quand?  Disons depuis que ledit pirate sait que se battre présentement serait assez stupide et qu’il a bien mieux à faire que taper un petit poil de carotte.  

Poil de carotte n’y fais pas attention et prépare ses muscles, craquant ses jointures.  Je devrais faire de même, mais je suis un peu exaspéré.  Je baisse les mains et je râle :

- Seriously?  We be really doin' this shit?


Il ne me laisse pas le temps de dire autre chose qu’il me saute dessus.  Il est plus petit que moi, et comparer à la fois où Ryan a bondi sur moi, je ne finis pas sur le dos.  La première chose que je fais, d’une main, c’est de saisir son poignet tenant fermement son arme de fortune, mais toujours mortelle.  Je n’ai pas envie d’avoir une côte plantée dans le corps.  Qui voudrait ça de toute manière?  Peu importe.  De ma main libre, je lui fais un crochet au visage.  En plus, il veut quand même discuter.  Je le haïs autant que je le trouve sympa, c’est fou.  Si j’étais plus éveillé, je suis sûr que je serais excité par cette bagarre.  Enfin, sa mauvaise haleine pourrie pestilentielle qui me parvient aux narines pourrait presque m’éveiller cependant.  C’est donc en pliant le nez que je lui fous mon pied dans le ventre pour l’éloigner un peu de moi.  Je recule un peu de mon côté, montant quelques marches derrière moi.  Je secoue ma main que j’ai utilisé pour cogner, et je dépose l’autre sur le pommeau de mon épée, prêt à la dégainer à tout moment.

-Tu ne sais pas?  Tu es supposé avoir un tatouage qui a magiquement apparu.  J’ai le mien sur le torse, mais c’est pas comme si j’allais te le montrer complètement.  Énervé comme tu es, tu vas juste me poignarder au chest.  

En dégainant lentement mon épée, je tire légèrement mon chandail pour dévoiler une partie de mon tatouage, surveillant de près mon adversaire pour qu'il n'en profite pas.  

-Voilà le mien.  Tu peux penser que c'est juste une entourloupe, not like I care, mais dis-toi que je ne suis pas du genre à me faire un tatouage par-dessus un autre.

Je prends une position de défense, attendant son prochain assault.

-Je l'ai eu quand je suis arrivé ici, tout comme tous ceux que j'ai rencontré.  Il en va de même pour toi, à moins que tu sois un sauvage, ce qui m'étonnerait...
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MessageLun 12 Fév - 12:35
Mais qu'est-ce qu'il a à parler comme ça … ?  

Certes, il était entrain de lui fournir des informations mais il fallait voir le genre d'informations ! Un tatouage magiquement apparu ? Il ne manquait pas de culot comme d'imagination puisqu'il n'en avait eu aucun. C'était du n'importe quoi, comme son apparente mésenvie de se battre, les coups qu'il venait de se prendre en était la preuve, le fait qu'il dégaine son épée était une preuve plus conséquente.
Le dernier coup de genoux l'avait fait reculer. Il sourit discrètement. Il s'imaginait que dans son monde, ils seraient tout deux dans une taverne, prêt à en découdre pour un simple regard déplacé ou juste pour une histoire d'honneur mal placé. Un pirates des mers et un bandits des terres, des fois, il n'en fallait pas plus pour une bonne bagarre, histoire de savoir qui il fallait craindre le plus ou qui il fallait respecter le plus lors de la soirée. Ou pour une bien meilleur raison, les faveurs d'une femme.

- J'vois pas de quoi tu parles red boy.  

A la vue de son tatouage en forme de cœur, il n'eut aucune réaction, un tatouage parmi tant d'autres chez les marins, il ne manquait que le nom d'une femme ou d'un bâtiment gravé autour. Il ne comprenait pas vraiment les approches de son adversaire, il ne voulait pas se battre en dégainant, il l'insultait tout en voulant lui faire la conversation. Bref, il se payait juste sa tête pensa t-il mais ça lui plaisait de tomber sur quelqu'un qu'il pouvait considérait comme normal, et qui plus est, quelqu'un de sa trempe.

- J'ai aucun tatouage.  

Il ôta son manteau et sa chemise, torse nu dans le vent froid soufflant, les frissons le parcourant ne trouvant d'utilités que de maintenir éveiller complètement son corps. Expirant en souriant, laissant s'échapper son souffle visible dans l'air, la faim, l'inconnu, le danger, un mélange de saveur dont il se délectait en présence d'un nouveau venu qu'il, contre toute attente, appréciait. Quelque part, si l'issu du combat se résolvait par la mort du pirate, il le regretterait peut-être.

- Et tu sais rien de moi !  

Orhin bondit encore directement vers lui. Habituellement il n'avait aucun mal à user de cette tactique frontal et brutal, cette fois, il s'était laissé surprendre à sous-estimer son adversaire, ce que le pirate ferait probablement tout autant, l'arrogance était au trait certain chez l'espèce d'homme dont-ils étaient issus. Un petit pas vif sur sa droite lui permis d'éviter la lame du loup des mers de justesse qui passa à ras de son visage, le problème étant avec une lame, si elle n'était pas à portée de l'ennemi, elle perdait de sa longueur et de son utilité. Chose qu'exploita Orhin.
La peste rouge n'eut pas le temps de réagir, il leva la côte qui vint fendre brièvement la joue gauche du pirate, et parce que ce coup n'était que la diversion, en même temps, il plaça un coup d'estoc dans son plexus solaire, lui coupant la respiration et le forçant à reculer, le temps nécessaire pour courir vers lui et lui donner deux coups de pieds joints.
Rebondissant en saut de mains arrière, il reprit sa respiration, le froid crépitant presque contre sa peau, l'hostilité générale était à l'image que l'on pouvait se faire du purgatoire, ce lieu mythique et biblique où les créatures vont puisqu'ils n'ont pas leurs droits d'entrées au paradis et en enfer.

Voyant son ennemi se remettre debout rapidement, il ancra ses pieds solidement dans la terre, au cas où le besoin de rebondir se ferait sentir.

Qu'est-ce qu'il veut bon sang ! j'ai aucun objet de valeur sur moi.  

Hormis le collier d'Aelya et les deux bêtes qu'il venait d'abattre, c'était vrai. Il ne mentait qu'occasionnellement, seulement lorsque le besoin se faisait comme pour se sortir d'une situation déplaisante, pour échapper à la furie d'un mari cocu trop imposant, par exemple.
Au moins, le conteur affichait un pour les deux camps. Il ne pouvait pas s'empêcher de douter des paroles de son complice, à savoir sa sincérité à rester passif pour le combat. Rien n'y prêtait.

- Je sais pas ce que tu me veux redboy mais ce que je sais, c'est que tu ne n'aurais pas traverser ce foutu monde pour arriver par hasard ici en même temps que moi. Ca fait plus d'une semaine que je n'ai vu personne à part ces foutues bestioles, et tu arrives ici, armés, comme par magie quand je viens juste de tuer mon dîner, ne me fais pas croire que tu viens en pacifiste pirate, et ne me prend surtout pas pour un imbécile.  

Il prit une posture de combat un peu plus sereine et inspira profondément, tel il s'était adonné au temple Angkor à la méditation et au viet vo dao, étrangement, même s'il aimait la violence et la furie, se canaliser juste avant d'éclater lui avait toujours été de bonne augure.

- Alors, soit gentil, vires moi cette épée et réglons ça à l'ancienne.  

Il fixa son ennemi droit dans les yeux en fronçant les sourcils.

- Un tatouage comme par magie, mon cul oui.  
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MessageMer 28 Fév - 22:14
Je ressens que ça va branler, mais je n’ai aucun regret.  En fait, moins j’en ai, plus je me dis que ses problèmes ne sont pas les miens.  Je me fous s’il ne me croit pas.  Il dit instantanément qu’il n’a pas de tatouage.  Bullshit and bouncers, mate.  Il doit en avoir un, parce qu’il ne peut pas être un sauvage, je n’y crois pas.  Il ne ressemble en rien à Croc Sanguinaire.  S’il se baladerait en pagne, je l’aurais peut-être cru, mais non, ce n’est qu’un simple buzzman.  En plus, s’il faisait partie du peuple sauvage, il saurait de quoi je parle.

Je n’ai pas le temps de réfléchir davantage qu’il commence à se déshabiller devant moi.  Wooooh!  Une minute!...ok c’est bon, il n’enlève pas son pantalon.  Bloody hell, maintenant je comprends comment Anarchangel se sent maintenant quand je lui montre mon torse sans le moindre avertissement.  Mais sauf que maintenant, la situation est totalement différente.  Il y aura une belle petite bagarre, et peut-être même un peu de sang.  

-Et tu ne sais rien de moi!

Je suis sur le point de répliquer mais il fonce déjà sur moi, le pauvre chub.  Bon tant pis, personne ne va me blâmer s’il y en a un idiot de moins de ce monde de mort, de monstres et de désespoir.  Je me place de à ce que ma lame l’accueille quand il se tasse à la toute dernière minute.  «Shit», que je pense, et je m’empresse de protéger mon flanc, mais au contraire, c’est le visage qu’il attaque.  C’est un détail si insignifiant, une coupure sur la joue, or ça m’a suffisamment distrait, d’autant plus que je suis plus apte à faire une bonne sieste qu’une grosse baston.  Mes réflexes sont ralentis, alors je ne réussis pas à bloquer ses coups, étant trop lent.  Je recule, le souffle coupé, me tenant l’estomac pour chercher un souffle qui s’est évaporé si douloureusement.  Je tiens encore plus fermement mon épée, ne voulant pas la lâcher sous aucun prétexte.  Si je lâche pour même pas une seconde, un certain poil de carotte pourrait en profiter.  Je regarde le rouquin qui culbute juste pour s’éloigner.  Je suis autant impressionné que fâché.  No shit qu’il voulait se battre à mains nues, il fait des flips partout et il a l’agilité et la vitesse.  Attendez…c’est quoi qu’il a sur le dos?  J’ai cru voir de quoi quand il faisait sa culbute…oh… oh oh oh...alors là tu parles.  Je crois savoir où est son tatouage.  Ah ben ça alors.

Je passe lentement un doigt sur ma coupure en écoutant passivement ses doutes.  Bon alors qu’est-ce que je fais?  Si je continue le combat, je risque de perdre et peut-être même tué.  Pas question que je l’écoute et que je laisse de côté ma bilboa, il faut être vraiment qu’il lui manque de cerveau pour me demander ça.   J’ai aussi des doutes sur «régler ça à l’ancienne».  L’ancienne n’est pas nécessairement la vraie manière.  Peu importe, je n’ai pas les avantages.  Il a un entraînement et une expérience différente de la mienne, je ne vais pas cacher que je vais me faire rosser si je continue.  Je suis trop lent, bien que je peux durer longtemps.  Changement de tactique.  Je frotte mon doigt tâché de sang contre mon pouce et je réponds :

-T’as vu personne?  Ça expliquerait pourquoi t’es si ignorant et douteux.  Je peux plus ou moins t'en vouloir, moi aussi j’ai cru au début que c’était à s’en tirer les cheveux.  

Je commence à marcher dans sa direction, mon regard encore concentré sur ma main.

-Et blâme-moi pas si je suis armé.  C’est la moindre des précautions ici, tu devrais déjà le savoir.  Si tu trouvais une si belle arme comme ça alors qu’il n’y a presque rien, toi aussi tu y tiendrais.  Tu penses vraiment que j’en ai après toi?  Arr arr arr!  Tu crois sérieusement que je suis intéressé par ton dîner?  Si j’ai faim, je n’ai qu’à continuer de grignoter ma ceinture.  

Je surveille ses moindres mouvements.  Il est placé pour me bourrer la gueule, mais pas moi.  Je sais que dans mon cas, ça ne servira probablement à rien.  Alors autant bien me faire passer pour un imbécile et marcher droit sans charger avec mon arme.  Je ne suis même pas en marche rapide, je prends mon temps.  Juste au cas qu’il décide de bondir, alors il ne sera peut-être pas trop tard pour moi pour me pousser vers le temple qui est juste derrière moi.  

- So let's say ye don't 'ave a tatoo.  Wha''s yer name then?  Rouquin Carnassier?  Sourcil Maléfique?  Chevelure Ardente?  Ouh, c’est un beau nom pour un sauvage ça!  Attends, est-ce que ça serait Nain Rouge?

Je lance d’autres noms du même répertoire et je m’arrête en plein devant lui.  Nous sommes nez à nez, et je vais probablement me prendre une baffe ou bien une côte dans les…hum, côtes.  Je ne me mets même pas aux aguets de rien.  Qu’il aille chier, je sais qu’il veut que je joue son jeu.  Il sait qu’il est bon et prêt pour ça, et moi non.  Alors on va faire ça autrement bitch.  Je le regarde droit dans les yeux et je lâche :

-Un tatouage par magie ton cul tu dis?  T’étais proche, mais il est un peu plus haut le tien.  Aux omoplates en fait.  

Avec mon épée, que j’avais laissé pendre le long de ma jambe pendant tout ce temps-là, j’essaie de lui refléter sa marque de trèfle.  Je commente :

-Je suis mi-content et mi-déçu de voir qu’on se tiendra pas ensemble souvent.  Tu le vois oui ou non?  Tords-toi un peu plus le cou et tu le verras mieux.  Peut-être pas complètement, mais sa couleur ne passe pas inaperçue.

Je finis par ranger mon épée dans son fourreau.  Voilà, quelque chose de régler, maintenant…ouh les beaux cadavres derrière lui sont tentants…

-Donc voilà, y a pas de quoi, ça m’a fait plaisir de t’éclairer puisque qu’apparemment t’as rencontré personne qui a pu t’aider.  Écoute, je suis ravi d’avoir pu t’aider, mais je ne dirai pas non à un petit payback hein.  

En disant cela, je baisse les yeux vers son arme.  J’ai besoin d’os, de chair et de cadavres.  C’est pratique pour la survie, surtout en hiver.  Je passe à côté de Poil de carotte sans lui prêter attention et je me dirige vers les deux cadavres.  Je sors de nouveau ma bilboa et je commence à découper en deux celui déjà entamé par le chub derrière moi.

-So, je ne t’emmerderais plus puisqu’on a rien à foutre ensemble, mais je vais juste partir avec un peu de ça.  Tu me dois bien ça, je t’ai quand même révélé que tu t’es fait tatouer en un clin d’œil.  T’ai-je aussi dit que c’est la signature de sauvages?  Bon, normalement j’aurais dit que tu démerdes bien tout seul et que tu n’aurais pas de problèmes à chasser seul, donc je serais parti avec les deux.  Mais là j’ai un peu pitié de toi, alors tiens :  j’en prends un et demi et le reste t’appartient.  Si ça te dérange pas, je vais prendre la partie du haut…
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Orhin T. Vixen
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MessageMar 13 Mar - 12:03
Il respirait profondément bien qu'à vitesse accéléré à cause du froid s'étant acoquiné avec le vent, il n'oubliait rien dans ce bousculement dans sa vie, il n'oubliait pas sa protégée qu'il voulait rejoindre à tout prix mais ce monde avait un effet étrange sur lui, faisant ressortir ses instincts animaux plus qu'humains et à force de n'en côtoyer que rarement, il s'était déjà fait la réflexion qu'il deviendrait aussi bestial et sauvage que les deux bêtes qu'il avait occis avant l'arrivée du pirate.

Ce dernier s'avança alors lentement vers lui en rangeant son arme, point qu'Orhin nota sur la liste des bonnes choses à faire, mais il s'avança si lentement que l'un des doutes partis fit place à un autre. Il s'était avancé ainsi lorsqu'il était avec Flore mais la démarche était tout autre, c'était à se demander si le pirate n'avait pas muté ses intentions pour d'autres. Pour le rouquin, il n'était pas vraiment de ce bord là mais ça ne le dérangerait pas plus que cela.

Lorsqu'il évoqua son arme, il ne put réprimer de penser : « You got a point ... ». Mais ensuite, il écouta las les surnoms qu'il lui donnait. L'avait-il trop surestimer comme adversaire ? Il fallait croire que les pirates se ressemblaient tous finalement. Il ne répliquait pas, s'attendant trop à une ruse du protagoniste, cependant, lorsqu'ils furent nez-à-nez, que leur regard se croisèrent, Orhin sut qu'il n'était pas bon à juger promptement. Surtout alors qu'il lui confirma la véracité sur le tatouage magique.

- Putain … Qu'est-ce que c'est que ça …    

Etrange …

En quoi ce tatouage avait un rapport avec les personnes de ce monde et qui était cette « Sauvages » dont il parlait ? Lorsque le pirate quitta l'étreinte de leur regard, Orhin lui prit sa tunique pour la remettre. Il était mi-déçu mi-satisfait, d'un côté, il aurait bien voulu savoir l'issue de leur combat, de l'autre, il préférait cela, mieux valait avoir un minimum de relation cordial quand tout ce que vous connaissiez d'un monde n'était que violence et survie.
Cependant, le peu de satisfaction qu'il eut à l'égard du pirate s'envola aussitôt quand ce dernier, vers son butin et repas, commença à en découper un morceau disant qu'il en prendrait un et demi. Là, l'adrénaline monta directement, empoignant de nouveau sa côte, il s'approcha derrière lui pour placer son arme sous sa jugulaire.

- Un et demi pour m'avoir montré qu'effectivement j'avais un tatouage ? Tu te fous de qui là ?    

Cela faisait cher payé l'information, si Orhin ne levait pas les yeux, lui demanderait-il un troupeau pour lui faire savoir s'il faisait beau ou pas ? Ou bien une de ces choses au cri strident et saccadé avec des sortes de tentacules, s'il avait le malheur de commencer un jour la conversation par : « Eh, ça va ? ». D'un geste, il fit dégager le pirate plus loin et découpa une patte. Au fond, il l'appréciait mais ne connaissait rien de lui, il pouvait très bien n'avoir comme lui aucun autre moyen de manger. Puis une patte de cet animal serait amplement suffisant. Ce qui par logique, le reste serait bien trop pour lui mais il voulait la viande pour se nourrir et la peau pour s'en servir donc bon, malheureusement sa générosité allait avoir une limite. Se relevant pour lui jeter dans les mains, il reprit.

- J'ai vu deux personnes depuis que je suis arrivé ici. L'une est une allemagne nazi du nom d'Azzuen, je ne sais pas où elle a disparu. L'autre …  

Pesant son silence en cherchant les mots qui allaient suivre,

- ... Rencontre fut la plus intense et intrigante. Elle s'appelle Flore, et bien qu'il m'en faut beaucoup, she scared me redboy …  

Il ne savait pas trop pourquoi il se confiait sur son sentiment, peut-être planait-il trop sur ses épaules comme l'épée de Damoclès qu'elle avait brandi au-dessus de sa tête ? Comment pouvait-il aimer autant quelqu'un qui pourrait l’occire d'un geste de mains ? Le danger, sensuel et captivant, il en aimait chaque parcelles.

- Je ne peux pas l'expliquer, il semble juste que certaines personnes soient capable de faire des choses ici dont personnes ne pourraient là d'où je viens. Et toi tu as fait beaucoup de rencontres ici ? Depuis quand tu es là ?  
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