Taille :: 1m90Poids :: 65 kgCorpulence :: Extrêmement maigre, mais très grandTeint de la peau :: D’une pâleur maladiveCouleur des yeux :: BleusTaille des yeux :: PetitsCouleur des cheveux :: RouxCoupe de cheveux :: Complètement chauveExpression faciale :: Bonne question…Visage :: CarréeSourcils :: MoyensParticularités :: Une vilaine blessure sur le derrière de son crâneStyle de vêtement :: Son vieil uniforme noir avec un manteau de cuir brun qu’il portait au moment de son… enlèvement? Il porte aussi de longs gants noirs et un masque à gaz qu’il n’enlève jamais.Emplacement du tatouage de clan :: Creux du coude gaucheAutres tatouages :: Son numéro d’identification de la prison, sur son bras droit.Épaules :: Petites et frêlesMains :: De longs doigts finsJambes :: LonguesDémarche :: Fébrile. Mais quand il a envie de bouger, c’est surprenant comment il se déplace vite.Sa voix :: Étrangement douce, bien que déformée par le port du masque…Première impression quand on le/la voit :: Il n’est pas très rassurant à regarder, mais le fait de l’observer un peu le rend rapidement plus inoffensif.
Je ne t’ai pas oublié, maman.Je sais que tu es en prison, que tu as fait quelque chose de mal pour te retrouver là, et que tu ne pouvais pas me garder, mais toi non plus tu ne m’oublieras pas. Probablement que… ce n’est pas un très bon souvenir pour toi. Je crois que je sais comment ça se passe dans les prisons, et comme j’y suis né, je ne peux que supposer que mon père y était aussi, quand… avant que je ne sois né. Mais je ne l’ai jamais vu. Je ne me souviens pas de lui. Je me souviens du jour où ils m’ont trouvé, où ils m’ont emmené loin, où ils nous ont séparé… J’ai pleuré et j’ai hurlé. Je sais que toi aussi tu as pleuré, mais je ne sais pas pourquoi. Ça doit être dur, d’avoir un enfant en prison. Mais je te pardonne, si tu étais contente de me voir partir. Ce ne sera pas pour toujours : peu importe ce que les autres diront, c’est toi ma vraie maman. Je le sais. Quand ils m’ont emmené, j’ai vu l’extérieur de ta cellule. Les drôles de symboles gravés sur la porte. Je m’en suis souvenu quand j’ai appris à compter, et j’ai reconnu le numéro 1337. Tu sais, si tu utilises le leet, le langage virtuel des hackers, ça te donne… euh… Leet. Eh oui.Heh, l’originalité n’est pas mon point fort.Ma nouvelle famille, en Belgique où j’ai été… déporté? Transféré? Déménagé? Enfin, ma nouvelle famille, elle refusait que je t’envoie des lettres. Mes nouveaux parents me disaient de t’oublier, que maintenant c’était eux ma nouvelle famille, mais je ne pouvais pas faire ça! Même si j’aurais voulu t’oublier… je crois bien que je n’en aurai pas été capable. À huit ans, j’ai eu mon premier ordinateur et j’ai pas mal passé mon enfance dessus, me contentant d’être un élève isolé mais brillant en classe, avec des notes parfaites partout (enfin, sauf en arts) qui passaient ses heures de récréation à lire des livres et à se faire tabasser par les grands. C’est dommage. Les plus vieux apprenaient des choses plus compliqués que nous et j’aimais quand ils prenaient le temps d’essayer de m’expliquer, même si des fois je ne comprenais pas toujours du premier coup. Mais quand le bon moment arrivait, j’étais toujours le petit génie de la classe. Après l’école primaire, mes études ont été brèves avant que je ne me retrouve happé par le travail. Si j’étais doué sur papier, j’étais encore meilleur avec un clavier et un ordinateur devant moi et bientôt, aucune barrière, physique comme virtuelle, ne pouvait me tenir en place. J’avais environ dix-huit ans quand j’ai lâché l’école pour de bon : j’avais été contacté par un personnage anonyme qui avait une offre très intéressante à me faire.Je n’irai pas dans les détails, mais c’est là que Leet Saddler est vraiment né. Détournement d’argent, vol d’identité, espionnage, j’ai fait un peu de tout, et plus je m’enfonçais dans ce monde de crime, plus j’y prenais ma place comme un vrai roi. Avec raison, j’étais vraiment, vraiment bon à ça. Comme plusieurs autres avant moi, je suis devenu un personnage plus qu’une personne : un masque à gaz gris est devenu mon logo, mon deuxième nom, et je l’ai porté avec fierté pendant plusieurs années.Je l’ai même porté dans la vraie vie, quand tout a dérapé.J’avais 27 ans. J’avais été engagé par un groupe dont je tairai le nom ici pour rassembler des informations confidentielles de plusieurs grandes multinationales surpuissantes. C’était un gros coup et j’avais été très bien payé pour, mais pour des raisons de sécurité toute l’information avait dû être transférée sur une puce électronique, après quoi toute copie de mon travail serait détruit. La puce devait être remise en main propre et j’ai donc dû accepter de rencontrer quelques thugs dans une ruelle peu fréquentée de Tourlaine, en Belgique, où l’échange aurait lieu. La puce contre l’argent, simple comme bonjour ! Vêtu d’un long manteau et d’un masque à gaz, j’ai repéré mes collègues temporaires et après quelques formalités, je leur ai remis une petite boîte contenant la puce et ils m’ont remis une valise contentant mon argent. Un salut, et je suis parti.Mais une fois revenu chez moi, en grimpant les marches de mon appartement…-Plus un geste!Je me suis retourné en sursautant. Un policier se tenait derrière moi, son badge à la main, l’air sévère. Et moi comme un imbécile j’avais retiré mon masque, donc il pouvait clairement voir mon visage.-Est-ce que vous habitez ici, monsi…Je ne sais pas ce qui m’a pris. Je n’ai pas réfléchi du tout.Je l’ai frappé à la tête avec ma valise de toutes mes forces. Ça l’a peut-être assommé, rien de plus, mais la chute dans l’étroite cage d’escalier, elle, l’a envoyé au tapis pour qu’il ne s’en relève jamais.Je me suis souvenu de respirer. Mais qu’est-ce que j’avais fait? Qu’est-ce que j’avais fait là?Un peu trop naïvement, j’ai cherché un pouls. Vu l’angle étrange formé par son cou, j’aurais bien dû savoir que c’était inutile. Mais j’avais peur, tellement peur que ça m’empêchait de penser clairement, et ça, ça me faisait encore plus peur.J’ai fini par fuir aussi vite que mes jambes pouvaient me porter.La police m’a retrouvé le lendemain.…Dennis Young, 46 ans. Voilà le nom de l’homme que j’ai tué. Au procès, j’ai plaidé coupable, en disant que c’était un accident, mais je n’ai pas voulu dire pourquoi. Dur de révéler les circonstances sans admettre que Léopold Stassinet était le fameux pirate au masque à gaz Leet Saddler, j’avais au moins réussi à sauver ça. J’ai été reconnu coupable d’homicide involontaire et condamné à la prison à vie, sans possibilité de libération conditionnelle avant vingt-cinq ans. J’étais mortifié, terrifié à l’idée de ce qui m’attendait… mais au fond de moi, le petit garçon de trois ans avait toujours aussi hâte de revoir sa mère.Mais…Je croyais comprendre comment ça se passait en prison.J’avais tort.C’était horrible. Je n’ai pas d’autres mots pour décrire ce que c’était. Seul au milieu de tous ces gros bras qui avaient tué, eux aussi, plusieurs fois, volontairement… Destructeurs de vie, porteurs de ruines… Ma conscience se refusait d’accepter que par mes propres actions au cours des dernières années, aussi indirectes furent-elles, j’étais exactement comme eux. J’avais juste trouvé le moyen de compenser pour la force brute que je n’avais pas.C’était plus facile à l’ordinateur. Je n’ai jamais eu l’impression de faire du mal à des vrais gens. Maintenant… maintenant je sais.Toi aussi tu sais, maman. Tu as été là avant moi.Incapable de me défendre, je suis devenu une cible facile. J’ai dû passer des centaines de promesses, toutes plus folles les unes que les autres, pour espérer qu’on me laisse tranquille. Dans les corridors, dans la cafétéria, dans la cour, dans les douches, même dans ma propre cellule, je n’étais jamais en sécurité. Je sortais rapidement de ma chambre, je suis souvent tombé malade… quelqu’un s’amusait à glisser des choses dans mes repas. Éventuellement, mes cheveux ont même fini par se clairsemer, puis par tomber sans jamais repousser. Rare sont ceux qui vont vraiment en prison en espérant en ressortir un peu meilleur, c’est soit un moment chiant à passer avant de se remettre au travail, soit l’enfer sur Terre qui vous fait espérer que le jour où ça va finir, ce sera rapide. Si j’avais été assez fort pour résister à mes tourments, j’aurais peut-être été plus respecté, mais je ne savais pas comment faire… je n’ai jamais su.Faible, mais adroit. Toujours aussi vif d’esprit. Je me souviens encore de tous mes anciens partenaires de travail, et des façons de les contacter. Dans un environnement aussi sécurisé qu’une prison, j’ai mis un long plan à exécution pour me sortir de là, craignant que si je ne le faisais pas je n’en sortirais pas vivant. L’espoir fait vivre, c’est bien vrai : ça m’a pris trois ans de planification pour m’échapper.C’est là que j’ai réalisé à quel point le vrai monde me manquait.…Ils m’ont poussé dans le coffre de la voiture avant de refermer la porte sèchement et quelques secondes plus tard, j’entendais le moteur rugir. Emmitouflé de peine et de misère dans un vieux manteau tout usé, je n’avais même pas assez de place pour me placer dans une position confortable, mais j’ai réussi à dormir un peu malgré tout. C’était presque inévitable, vu le trajet… à mon réveil, j’ai senti quelque chose sous mes doigts, une texture familière qui malgré les intempéries vécues jusque là m’a réchauffé le cœur.Un masque à gaz. Pas le mien, sûrement pas, mais quelle importance? Ils sont tous pareils.Je l’ai mis le sourire aux lèvres avant que le coffre ne s’ouvre et que je ne sois obligé de sortir. Je n’avais pas peur, et pourtant… les hommes de main au service de mon dernier client m’ont rapidement expliqué que pour m’avoir sorti de prison et avoir promis de me protéger le temps que l’affaire se calme et que je puisse repartir en affaire, un certain Kyle s’attendait à un très gros paiement de ma part.La somme gagnée lors de mon dernier travail.Heh. Kyle doit déjà en sautiller sur sa chaise.…Mais il n’y avait plus de valise. Je l’avais enterrée près du petit ruisseau qui coulait derrière un quartier pas loin du mien, sous la terre maintenant durcie par le froid. Là, j’avais peur. À genoux dans la neige, j’ai cherché fébrilement des traces de tout l’argent que je devais remettre, et j’ai déterré mon vieux masque. Mais pas la valise.Quelqu’un l’avait pris.Je n’ai même pas eu le temps d’expliquer. Un coup de poing m’a étalé de tout mon long par terre, mais je ne m’en suis pas rendu compte. J’ai voulu leur dire d’arrêter. Un coup de pied dans les côtes m’a empêché de le faire. Et ensuite, le coup derrière ma tête, un poids infernal sur mes genoux, mes os qui commençaient à craquer… rien que je ne pouvais pas endurer, malgré la prison. Mais merde, ça devait être terminé! Je devais être libre! Alors pourquoi ça continuait?Un autre coup sur ma tête.Mais cette fois, après… le noir.Enfin…Je crois.Non. Je ne suis pas inconscient. Je sens encore la terre sous mes doigts, j’entends le vent rugir, je sens le froid mordre ma peau… mais je n’entends plus de voix. Je ne sens plus les coups. Pas parce que je ne peux plus les sentir, mais parce qu’il n’y a plus de voix et il n’y a plus de coups.Il n’y a personne d’autre que moi, maintenant.
Ton prénom :: Qu’leauwheïy Ton âge :: 19 ansTon puf:: RigaamExpérience de rp :: VétéranteComment as-tu découvert le forum? :: Une fois c’t’un staff comprends-tu…Parrain/Marraine ? ::Tes premières impressions / choses à améliorer ::Code du règlement :: Auto-validé ‘^’