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♥ Azzuen B. Rosenberg
Reine

♥ Azzuen B. Rosenberg


Messages : 14
Points d'expérience : 4
Date d'inscription : 25/11/2017

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MessageSam 25 Nov - 14:43
Azzuen B. Rosenberg
ft. original character

Nom(s) :: Blackburn-Rosenberg
Prénom(s) :: Azzuen
Surnom(s) :: Az'
Âge :: 24 ans
Sexe :: F.
Orientation sexuelle :: Hétérosexuelle
Nationalité :: Anglo-Allemande
Groupe désiré :: Coeurs

Époque d'origine :: 1921-1945 ; Deuxième guerre mondiale
Situation conjugale :: Mariée
Situation familiale :: Elle a coupé contact avec le côté de sa famille française et a continué à entretenir des liens puissant avec le côté Allemand à partir de 1939.
Ancienne profession :: Femme au foyer

(Vous pouvez distribuer 250 points)
Force :: 50/100
Vitesse :: 80/100
Endurance :: 70/100
Intelligence :: 50/100

Avis sur la situation ::
Est-ce mon châtiment pour avoir aidé l'Allemagne Nazie? Je n'arrive pas à déterminer si cet endroit est l'enfer sur terre ou bien celui après la mort, mais je compte en faire mon paradis.
Avatar du personnage

Caractère

La brunette adore être le centre d'attention des hommes. La qualifier d'attention whore serait le terme parfait. Certes, Azzuen sera à jamais fidèle à celui qu'elle aime, mais elle ne peut pas s'empêcher d'adorer se faire désirer. Savoir qu'on l'aime et qu'on la veut appaise son coeur meurtri. La petite est terrorisée à l'idée de se retrouver à nouveau seule, sans personne à ses côtés.

Azzuen aime bien chatier les plus faibles qu'elle pour se sentir supérieure. Comme elle sait qu'elle doit se faire aimable face aux autres pour obtenir des faveurs, elle en profite au maximum pour se détendre.

Malgré ses efforts pour avoir une belle apparence et se faire aimer, la Nazi est contaminée par des sentiments négatifs qu'elle réprime la majorité du temps. Il faut qu'elle soit à bout pour briser son jeu d'acteur et vouloir votre peau. Sinon, elle va juste en profiter lorsque votre garde est baissée.


Physique

Taille :: 1m59
Poids et corpulence :: 57 KG.
Teint de la peau :: Le teint de sa peau est pâle, mais le tout est ruiné par ses cicatrices et cernes qu'elle cache avec du maquillage.

Yeux :: Ils sont ambrés.
Coupe et couleur des cheveux :: Elle a une coupe à la garçonnière. Ses cheveux bruns sont coupés de manière inégale, mais ça lui fait son charme.


Visage :: Légèrement oval.
Sourcils :: Entretenus, ils sont bien délimités

Particularités :: Son corps est recouvert de cicatrices. Elle en a une qui longe son nez entre les deux yeux ainsi que quelques unes dans son dos.
Style de vêtement :: Elle porte ce qu'elle trouve, mais essaie de garder un style chic par dessus tout.
Emplacement du tatouage de clan :: Sur sa jambe droite
Autres tatouages :: Sauf celui de sa jambe, aucun.

Épaules :: Ses épaules sont petites et rondes.
Mains :: Elle a de petites mains, ses doigts sont proportionnel à ceux-ci.
Démarche :: Sa démarche semble sûre et autoritaire à première vue, mais après quelques dizaines de secondes à la fixer lorsqu'elle est perdue dans ses pensées, on se rend compte qu'elle est plutôt nerveuse.

Sa voix :: Sa voix est faible et douce, elle a de la difficulté à l'élever pour qu'elle porte, mais elle réussi tout de même à se faire entendre lorsqu'elle veut dire quelque chose ou ordonner.

Première impression quand on le/la voit :: Dépendamment de son jeu d'acteur et de ses objectifs, elle a l'air d'une jeune fille tout à fait banale. Un peu nerveuse, toutefois.


Histoire


22 Octobre 1921

Je suis née lors d'une nuit froide d'Automne. Selon les dires de mon père, la santé de ma mère dégénérait à vue d’œil. Elle suait, hallucinait, marmonnait. Je n'étais supposé voir le jour qu'un mois plus tard, mais ce ne fut pas le cas. Ma naissance prématurée acheva ma mère délirante. Mon géniteur, le médecin qui s'occupait de l'opération, tomba dans une déprime. Il n'était pas prêt à affronter le départ de sa femme, ni s'occuper d'un bébé. Qui pouvait bien le blâmer?

J'étais la cause de son désespoir et celle de sa joie. La seule preuve d'amour que sa femme lui avait laissé avant de rejoindre les cieux. Hans, mon père, avait payé une dame pour qu'elle s'occupe mon éducation. Le jour, j'apprenais chez elle, le soir, je jouais avec mon père. Cette routine continua jusqu'au jour de mes 6 ans où mon cœur fut brisé. Je devais quitter cette femme qui s'était occupée de moi comme une mère et aller apprendre à l'école. Mes larmes s'étaient asséchées quelques mois plus tard, lorsque j'avais trouvé un moyen de combler ce manque. Mes amis occupaient mes pensées, le nouveau savoir que j’acquérais aussi.

À mes 10 ans,  mon père m'annonça que nous allions déménager à Paris, en France. Mon cœur se fracassa à nouveau. Mes amis, tous ceux que j'aimais, j'allais tous les perdre de nouveau... Une longue période de refus à bouder et larmoyer s'en précéda, mais j'avais compris que peu importe ce que je voulais, mon père avait tout de même le dernier mot. Je n'allais jamais gagner la guerre contre lui de cette façon.

Un mois fut suffisant pour que nous nous installions dans notre nouvel appartement. Il m'envoya à nouveau fréquenter l'école spéciale pour les immigrants dès que les démarches étaient terminées. Au début, j'étais froide aux autres, puis je compris que je n'allais jamais m'en sortir comme ça. J'avais besoin de me décompresser, de m'amuser avec des jeunes de mon age. Je commença donc à nouveau à m'ouvrir aux gens, à me faire à nouveau des amis et ainsi, à vivre.

Néanmoins, quelques mois après que nous nous étions installés, tout chamboula. Hans me présenta une femme, qui apparemment allait remplacer ma mère. Je m'étais nourrie des histoires qu'il me racontait à propos de ma mère, des anecdotes. Je n'étais pas prête à voir cette dame s'infiltrer dans notre quotidien.  Savoir qu'il voulait la laisser de côté et passer à autre chose était insoutenable. N'avait-il donc aucun respect pour sa défunte épouse?

Peu d'un an après, Marie emménagea avec nous. La seule chose positive que je pouvais en retirer était qu'Hans restait finalement à la maison le soir au lieu que lui et cette...française sortent. Tout ce que je pouvais dire, c'est que l'ambiance avait changé depuis ce jour maudit. Nous devions parler en français tout le temps puisqu'elle ne tolérait pas ne rien comprendre. Hans n'avait de yeux que pour elle, si bien que je commençais à me fondre avec les meubles.  Toutefois, un soir il m'annonça une grande nouvelle! L'arrivée d'un bébé qui allait révolutionner sa vie. Comme s'il n'avait pas assez de moi.

Je continua à vivre, malgré le poison qui m'envenimait.

1er Septembre 1939

L'angoisse commençait lentement à contaminer la vie de mes alentours. Selon les journaux, l'Allemagne aurait envahi la Pologne il y a de ça quelques heures. Les troupes polonaises avaient cédées face à leur envahisseurs et l'armistice, signée. Cette situation ne m'inquiétais pas pour autant. Si jamais l'Allemagne montrait le bout de son nez ici, je n'aurais rien à craindre puisque j'étais moi-même allemande!  

Je venais de commencer ma dernière année d'apprentissage et d'ici peu, j'allais obtenir mes 18 ans. Si je voulais m'enfuir de cet enfer et retourner à la maison, dans mon vrai pays, je devais travailler. Un pâtissier au coin de la rue principale avait accepté de me prendre à la charge et de me montrer l'art. C'était difficile au début. L'homme était très exigeant et me réprimandait souvent pour avoir oublié de noter des détails importants, mais je finis par exécuter le travail qu'il me demandait sans problème. Mon salaire était la moitié de celui que mon collègue, ce qui me rendait jalouse, mais je ne pouvais pas me permettre de perdre ce job.

22 Juin 1940

L'Allemagne était à nos portes, il n'y avait plus d'échappatoire. Des drapeaux rouges s'étaient hissés dans Paris alors que soldats Nazi couraient les rues. J'avais, à ce moment, entendu des rumeurs de nos voisins que les juifs étaient déportés et entreposés dans des camps de concentration. Pourquoi père était-il si inquiet et pourquoi Marie pleurait-t-elle ? Nous étions Allemands, nous n'avions aucune raison de craindre l'envahisseur...!

J'avais compris dans la même soirée le problème que mes figures autoritaires affrontaient. Marie était juive et donc, leur enfant aussi. Un fruit du péché, selon moi. Mon père m'avait défendu de côtoyer les soldats Nazi et de les éviter à tout prix sauf si le travail m'obligeait. Il les traitait de meurtriers et reniait son propre pays pour cette cause. La jalousie ainsi que la colère montaient en moi tel un volcan proche de l'éruption, mais je réprimais encore et encore . J'accumulais cette haine et ce mécontentement, mais pour ma seule famille, je devais bien faire ça.

Au cours de l'année, nous avions caché l'existence de Marie et d'Emma aux soldats Allemands qui patrouillaient et faisaient le recensement des juifs. Nous avions confirmé aux autorités qu'elle était partie et l'avions cachée dans le sous-sol lorsque les soldats cherchaient si nous leur avions dit des balivernes.  Je devais me taire, malgré l'envie débordante d'aller les dénoncer. L'ambiance à la maison se détériorait, alors je passais la majorité de mon temps à l'extérieur ou au travail afin de garder le moral.

Des soldats Nazi se trouvaient à chaque coin de rue. Même si mon père me défendait de leur parler, il m'était impossible de les ignorer sans avoir l'air suspecte. Quelques uns m'abordaient pour savoir où je me rendais lorsque j'avais l'air pressée, je leur répondait, puis repartais. C'était pratiquement les seules conversations que j'avais avec eux, même si je débordais d'envie d'aller discuter avec eux. Les caprices de Marie m'avaient obligé à parler uniquement français, mais je n'avais pas perdu la langue malgré toutes ces années. J'avais continué de pratiquer mon anglais ainsi que mon allemand.

Un soir comme les autres, je m'apprêtais à fermer la boutique et à barrer la porte, mais un homme en uniforme m'interpella. Dans un français incorrect, il me demanda si je pouvais faire une exception et prendre sa commande. Le soldat avait l'air si désemparé que je n'ai pas pu lui refuser. Apparemment, il préparait la fête de l'un de ses collègues et n'avait pas eu le temps d'acheter de gâteau avant aujourd'hui. Wilhelm von Rosenberg se présenta à moi. Sa commande s'était effectuée en Allemand, à ma plus grande joie. Depuis quand n'avais-je pas pu avoir une vraie conversation dans ma langue natale? Depuis bien trop longtemps.

Notre discussion s'étira et dura près d'une heure et demi. Nous avions tant parlé! Cela m'avait fait du bien. J'étais triste lorsqu'il m'avait annoncé qu'il devait retourner chez lui .  Toutefois, il m'avait invitée à prendre un café ! Il avait dû lire dans mon visage ma déception et voulu y remédier. Hans avait tort sur toute la ligne, à propos d'eux.

20 août 1941

Nous étions assis sur le bord de l'eau à observer le soleil se cacher derrière la mer. Je n'avais jamais été aussi heureuse qu'aujourd'hui, nous n'entendions que la mer et les chants des oiseaux. Wilhelm emplissait mon cœur de joie. Chaque fois que nous partagions un moment ensemble, plus rien n'importait. C'était comme si le monde avait disparu. Je comprenais dans son regard qu'il ressentait la même que moi.

En sortant deux bouteilles vides de son sac, il m'avait expliqué une tradition dans son côté de famille. Tous les an durant le mois d'Août, ils envoyaient une bouteille dériver dans les océans. Ces bouteilles contenaient un message, un souhait.  Le fait qu'il m'en parle m'avait touché. Cela me prouvais que je n'avais pas tort.

Après avoir écrit nos souhaits, nous les avions embouteillés, puis jetés à l'eau en faisant bien attention qu'ils ne heurtent pas de rocher. Nous les avions regardés s'éloigner, puis nous avions fait la route pour retourner à Paris. Monsieur l'officier SS avait une mission importante la nuit même. Malheureusement, il ne pouvait pas m'en parler, mais je comprenais. C'était une information classifié. Mon ami m'avait conduit jusqu'à la porte de mon appartement, puis nous nous étions fixés dans les yeux pendant de longues secondes, sans rien se dire. Ce moment perturbant se termina par une douce attention. Je l'attendais depuis toujours, ce baiser. Il était doux, presque interdit.

Cette soirée-là, Wilhelm insista pour rencontrer mon père. Je l'avais convaincu qu'il n'aimerait pas la surprise d'avoir un invité à la maison si tard. Au fond, c'était pour ne pas qu'il découvre que je fréquentais un Allemand. Hans ne le supporterais pas. Par contre, je devais me préparer à souffrir. J'avais accepté qu'il vienne le lendemain, comme je n'avais pas le choix. Il disait que c'était important pour lui de rencontrer le paternel de sa future femme et puis, je n'avais plus d'excuses en réserve.

Avant de rentrer chez moi, j'avais entouré l'une de ses mains chaudes avec les miennes, puis lui avait souhaité une merveilleuse nuit , le sourire collé aux lèvres. Il me mit en garde, avant que je ne ferme la porte, de ne pas sortir après minuit. Je ne comprenais pas pourquoi, mais j'avais accepté. Mon futur mari ne voulait que mon bien, tout cela avait probablement rapport avec sa fameuse mission secrète.

La réponse à mes questions se fit entendre bien rapidement. Alors que je m'étais emmitouflé dans mes couvertures depuis une bonne demi heure, des cris avaient percé le silence. Des coups de feu raisonnaient dans tout le voisinage, des pleurs et des hurlements Allemands comblaient le tout. C'était comme un film d'horreur, je ne comprenais pas la situation. Je m'étais cachée sous mes couvertures, espérant disparaître.

La porte d'entrée défonça. J'échappa un cris, n'y étant pas préparée. Je savais que je n'avais rien à craindre, pourtant... mon corps tremblait. Je m'étais empressée de saisir mon passeport, tout ce qui pourrait confirmer mon identité Allemande. Lorsque des soldats étaient entrés dans ma chambre, ils avaient jeté un coup d’œil à mes papiers, puis à ma chambre avant de repartir. Je lâcha un soupir avant de la refermer et d'aller m'installer à nouveau dans mon lit, tendue.

Le lendemain, j'étais toujours dans la même position de fœtus. Des cernes couvraient mes yeux, je n'avais pas réussi à fermer l’œil de la nuit. Les cris m'avaient traumatisée, j'étais toujours dans l'incompréhension. Je n'arrêtais pas de me questionner, mais je savais que Wilhelm allait pouvoir me répondre. J'averti mon père, il ne me répondit même pas, mais je savais qu'il m'avait entendu.

Peu avant le souper, je m'étais bien habillée et maquillée. J'attendais nerveusement devant la porte, mais cela apportait des soupçons à mon père. Heureusement, Marie et Emma se trouvaient dans leur chambre, à l'étage. La mère était toujours effrayé de la nuit d'enfer qu'elle avait passé. Quand quelqu'un toqua à la porte, je m'empressa d'aller ouvrir. C'était lui, dans son habit d'officier SS avec l'intégralité de ses médailles et son chapeau qu'il enleva lorsqu'il posa le pied dans la maison. Mon père était devenu blanc comme un draps, tout en le fixant.

La majorité du souper se passa dans le silence, les réponses étaient sec. Je pouvais voir de mes propres yeux l'erreur que j'avais causé. Et celle que j'allais payer par mon père...

11 Novembre 1942

Maintenant que l'Allemagne occupait tout le pays et non seulement la zone occupée, les déplacements étaient plus aisés entre le nord et le sud. Cependant, les vivres se faisaient de plus en plus rare. Depuis que nous avions été envahis, l'Allemagne récupérait ce qu'elle pouvait de la France afin de subvenir à ses besoins de guerre. Nous étions coupés du monde. Des coupons de rationnement avaient été instaurés, mais ils ne suffisaient pas. La nourriture devenait exponentiellement chère, si bien que le salaire d'une femme ne pouvait pas s'offrir de repas chaque jour. Les familles étaient mal nourries, les riches, suffisamment.

Comme la boutique de pâtisserie où je travaillais n'avait plus suffisamment d'ingrédients, ni de clients, je perdis mon travail. Je n'avais plus de moyen de subsistance, mais cela ne m'inquiétais pas. Wilhelm m'avait déjà proposé au cours des dernières semaines d'arrêter de travailler et de rester à la maison. Je ne pensais pas que ce moment allait arriver si vite. Notre mariage était prévu dans deux mois. J'aurais aimé travailler jusque là, mais peu importe. Mon futur époux m'avait proposé une alternative bien plus alléchante : dessiner, chanter, danser, peindre. J'allais pouvoir faire tout ce que je voulais, pour le simple coût de m'occuper de lui. Jamais je dirais non à ça! Je devais tout à cet homme. Il m'avait réparée.

Ma vie était parfaite. Je côtoyais des Allemands, je parlais ma langue natale, je vivais dans la luxure et pourtant... je n'arrivais pas à retirer l'image mon père de ma tête. Il m'avait jetée comme un vulgaire animal après m'avoir violenté. Tout ça parce que je voulais lui présenter une personne qui faisait du bien dans ma vie. Il ne voyait que ses propres intérêts, en prétendant que nous étions les méchants. En fait, c'était lui, le véritable criminel de l'histoire. Lui, Marie et Emma m'avaient volé mon enfance. Ils m'avaient tout pris... Lui et ces deux Hurensohn de juives, ils ne pensaient qu'à eux dans tout ça. Jamais je n'aurais dû les couvrir, accepter la demande de mon père. Je regrette tant. Ce n'était pas trop tard pour tout réparer... Il était toujours possible de les faire saigner comme des Schweines.

Après avoir préparé le repas de Wilhelm et l'avoir accueilli de son retour du travail, je lui avais expliqué la situation. La tension monta entre nous quelques minutes pour lui avoir caché aussi longtemps tout cela, puis se calma. Il devait comprendre que ce n'était pas de ma faute. J'étais sous pression! J'étais au courant des conséquences des traîtres, mais je n'en étais pas une. Hans, lui en était un! Même pire... Depuis le moment où il avait accepté cette femme dans notre foyer. Nous étions bien, sans elle. L'officier SS me pardonna en échange que je lui donne toutes les informations que je connaissait sans jamais lui cacher la vérité.

Le lendemain, j'avais accompagné mon futur époux avec ses soldats à mon ancien appartement. Mon père était absent, apparemment il était parti au travail. C'était silencieux et vide, mais après que je leur ai montré leur petite cachette, les militaires n'eurent pas de mal à déterrer les deux rats. Elles avaient résisté, une balle dans leur crâne et c'était fini. J'en profita pour montrer les appartements où des juifs s'abritaient illégalement. Ces rongeurs n'allaient pas aller bien loin. Je savais que les soldats allaient bien s'occuper de mon géniteur, même si j'étais pas présente à son arrestation.

25 Septembre 1944

J'étais seule à la maison depuis plusieurs semaines déjà, Wilhelm était parti faire la guerre en Normandie. Apparemment, les troupes essayaient de reprendre leur France bien aimée. J'étais terrifiée plus que jamais, c'était la première fois depuis qu'on se connaissait qu'il quittait la France. Je n'étais pas prête à affronter son départ, même s'il m'avait prévenu plusieurs semaines à l'avance.

Même si mon corps n'en portait toujours pas l'apparence, j'étais enceinte de lui. Mes menstruations n'étaient pas arrivées ce mois-ci. J'en avais fait pars à mon mari au travers d'une lettre, puis j'avais attendu des jours, puis des semaines, jusqu'à un mois entier, toujours rien. L'angoisse commençait à me hanter, je n'étais pas capable d'imaginer sa mort, oh non. Pas avant que je vois une lettre confirmant le jour de son décès et la cause. Il s'était prit une balle... Une balle perdue. Comment avait-il pu mourir aussi ... stupidement? C'était impossible.. Quel cauchemar!

À cet instant précis, j'avais compris comment tout allait se dérouler. J'avais préparé un sac afin de partir en voyage, un long voyage au bord de la mer, là où nous nous étions reposés ensemble. Jamais je ne vivrais comme mon père l'a fait. Jamais je ne m'abaisserais à son niveau. Lorsque je m'étais trouvée sur le bord de l'eau, j'embouteillai mon message, puis le tira à l'eau. Dans un dernier soupire, je saisis le fusil que Wilhelm m'avait laissé en cas d'urgence et le pointa à ma tempe.

"Nous allons bientôt nous revoir, Liebling."



Un peu de vous

Ton prénom :: Cindy
Ton âge :: 19 ans
Ton puf:: Ezariel
Expérience de rp :: Plusieurs années, mais je suis un peu rouillé

Comment as-tu découvert le forum? :: (Hehe)
Parrain/Marraine ? :: Moi-même OAO
Tes premières impressions / choses à améliorer :: Blblbl
Code du règlement :: Mangé par Fléau

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MessageDim 3 Déc - 18:04
Allez, on te valide, Daddy. '^'
Tu sais où aller recenser ton avatar.
Welcome back. ;)
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