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Orhin T. Vixen
Deux

Orhin T. Vixen


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Les apparences. [Pv Jay] Empty
MessageMar 13 Mar - 12:07
Il courait, encore, sans savoir pourquoi, sans savoir où il allait tout en se rappelant d'où il était parti. Du temple. Fascinante découverte dans ce monde décadent, où chaque crissement d'air lui font oublier le rire d'un enfant, la chaleur d'une femme et d'un bon repas, le bruit de chute de cascade ou le fracas d'un troupeau d'étalons martelant le sol partant en quête de nouvelle clairière accueillante, libre. Orhin le savait, il n'était pas bon d'être constamment sur le qui vive, surtout pour les nerfs.
Mais les circonstances l'exigeaient.

Concrètement, il était de nouveau seul, en forêt toujours, il comprenait petit à petit quels instincts en lui il fallait affûté pour survivre, et pour le moment, il s'en tirait bien, se répétant sans cesse quelques principes qu'ils s'étaient fixés tels des préceptes pouvant s'inscrire miraculeusement sur des tablettes en pierre par un arbre de feu.

Toujours être en mouvement, ne pas s'arrêter.  

Les jours défilaient tel une balle tiré de son ancien pistolet, tantôt très rapidement traversant le mur du son, tantôt lentement faisant ondoyé le vent autour d'elle, vrillant à travers la matière, la perçant comme elle pouvait. La relativité était toujours subjectives, c'était à se demander si l'on vivait réellement en communion avec son temps où avec le monde et les êtres qui nous entouraient. Ce qui était sur, que cette balle temporel tiré soit lente ou bien rapide, c'était qu'il y avait toujours un choc. Une cible. Un mort. Au fond, le temps n'avait aucun sentiment.

Deviens le chasseur ou deviens la proie.

Dévalant les pans de la forêt, lors de ses rondes, il y avait vu des sentiers discrets, il voulait voir où ça le mènerait. Des battisses en bois se dessinaient au loin, dans sa vue brouillé par les branches. Son premier constat, il préférait bien largement les bois que la ville. L'odeur de la nature et des arbres remportaient de très loin, à son sens, leurs zones de bonnes influences que ces lieux que l'on nommaient gare. Et puis, on pouvait toujours trouver de quoi se nourrir ou de quoi se fournir si tenté que l'on connaissait un tant soit peu la faune et la flore qui nous entouraient.

Ne faire confiance à personne, tout le monde est perdu.  

Il pénétrait enfin dans ce petit village. Cela ressemblait plus à un camp après réflexion, mais à quoi pouvait-il bien servir ? Pour l'instant, rester vigilant était la première chose à faire, se déplacer lentement et discrètement, qui sait sur quoi il pouvait encore tomber cette fois ci. Il esperait sur une belle épée comme celle du capitaine, c'était très utile pour un monde comme celui ci. Son wakizashi lui manquait terriblement, forgé dans le temple Angkor lui-même. Il s'était donné extrêmement de mal pour le faire, le métal qu'il était parti chercher fut compliqué à dompter.

Observe et comprend, apprendre est la meilleure arme pour rester en vie. Cette magie aussi peut-être.

Oui, Flore parcourait toujours ses pensées, il s'intérogeait sans cesse sur la nature de leur relation, si tenté qu'elle existait puisqu'il ne l'avait toujours pas revu, sur la nature de son être, en vue de ses capacités hors du commun, et sur la nature elle-même. Il avait toujours été à penser que le Dieu des religions que les gens vénéraient n'était pas au-dessus d'eux mais en-dessous. Mais il comprenait que sous l'émotion, l'on pouvait toujours être subjugué par l'immense beauté du ciel, de jour comme de nuit, au crépuscule comme à l'aube, en tout temps, en tout lieu, le ciel était tout parfois pour la prunelle de nos yeux.

Un bruit, il se cacha aussitôt. A tendre l'oreille, il entendait les craquements des feuilles mortes et glacées sous les pas de quelqu'un, il aurait pu s'attendre à quelque chose mais le bruit n'était pas soit aussi discret soit proéminent que celle d'une personne, tout est une question de poids. Attendant qu'il ou elle se rapprocha assez, il prépara sa côte et dès qu'il put, se faufila derrière elle, posant une main sur son épaule et la côte sur son foie. Un foie percé n'est jamais très bon.

- T'es qui toi, qu'est-ce que tu viens faire ici ?  

Il faisait quelques progrès social, il n'était pas aussi agressif qu'avec sa rencontre avec le capitaine.
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